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Le marché résidentiel canadien recule de façon marquée en mai

Ottawa (Ontario), le 15 juin 2017 - Selon les statistiques1 publiées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont baissé de façon marquée à l’échelle nationale en mai 2017.

Faits saillants :

  • Les ventes résidentielles réalisées à l’échelle nationale ont baissé de 6,2 % d’avril à mai.
  • Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont baissé de 1,6 % depuis mai 2016.
  • Le nombre de maisons nouvellement inscrites a augmenté de 0,3 % d’avril à mai.
  • En mai 2017, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 17,9 % d’une année à l’autre.
  • Le prix de vente moyen au Canada a augmenté de 4,3 % d’une année à l’autre en mai.
Les ventes résidentielles effectuées par l’entremise des systèmes MLS® canadiens ont reculé de 6,2 % en mai 2017 par rapport aux taux enregistrés en avril. Le déclin du pourcentage d’un mois à l’autre s’est révélé le plus important depuis août 2012.

Bien que les ventes réalisées en mai aient été plus faibles que celles du mois précédent dans près de la moitié des marchés locaux, la chute considérable enregistrée à l’échelle nationale est en grande partie attribuable à la baisse d’un mois à l’autre de 25,3 % qu’a connue le marché du Grand Toronto. L’activité a aussi ralenti de façon considérable par rapport au mois précédent au sein d’autres marchés du logement du Grand Golden Horseshoe, y compris Oakville-Milton, Hamilton-Burlington et Barrie. À l’inverse, l’activité a atteint des sommets pluriannuels à Montréal et à Québec.

Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont reculé de 1,6 % par rapport à l’année précédente à même date, les gains d’une année à l’autre dans environ 60 % de tous les marchés locaux ayant été contrebalancés par l’importante chute qui a frappé le marché du Grand Toronto (20,8 % d’une année à l’autre).

Calgary, Edmonton, Ottawa et Montréal comptent parmi les centres urbains dont les ventes pour le mois de mai ont surpassé les niveaux de l’année précédente.

« Les changements récents apportés à la politique du logement en Ontario ont favorisé un rééquilibrage rapide des ventes et des inscriptions dans le Grand Toronto », explique Andrew Peck, président de l’ACI. « Entre-temps, l’écart entre l’offre et la demande à Vancouver se resserre, alors que dans bon nombre d’autres endroits au pays, l’offre permet de combler amplement la demande. Vu la nature locale du marché immobilier, les courtiers et agents membres de l’ACI continuent d’être votre meilleure source d’information quant aux ventes et aux inscriptions dans votre quartier de résidence actuel ou éventuel. »

« C’est le premier mois complet de résultats depuis les changements apportés à la politique du logement ontarienne à la fin du mois d’avril. Ces résultats montrent clairement que les changements apportés se sont traduits par des marchés plus équilibrés dans l’ensemble du Grand Golden Horseshoe », affirme Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI. « Les marchés du logement de la région qui ont connu la plus forte baisse en mai sont ceux d’Oakville et du Grand Toronto, ce qui semble indiquer que les changements ont mis un frein aux achats de maison à des fins spéculatives. »

Le nombre de nouvelles inscriptions de maisons a connu une légère augmentation supplémentaire de 0,3 % en mai, dans la foulée du bond de près de 10 % enregistré en avril. Le nombre de nouvelles inscriptions est demeuré élevé en mai dans le Grand Toronto et ses environs; cependant, la région de York dans le Grand Toronto a affiché la baisse d’un mois à l’autre la plus importante sur le plan des nouvelles offres de propriété à vendre. On constate des baisses similaires en ce qui concerne les nouvelles inscriptions à Oakville-Milton et à Barrie.

Les ventes ayant chuté considérablement en mai, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions, qui favorisaient les propriétaires-vendeurs, est revenu en position d’équilibre pour la première fois depuis la fin de 2015. Le ratio s’établissait à 56,3 % en mai 2017, en baisse par rapport à 60,2 % en avril et aux taux dans la soixantaine élevée au cours du premier trimestre de l’année courante.

On parle normalement d’un marché du logement équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats en dessous ou au-dessus de cette étendue indiquent qu’il s’agit respectivement d’un marché favorable à l’acheteur ou au propriétaire-vendeur.

Le ratio se situait au-dessus de 60 % dans un peu plus de la moitié des marchés du logement locaux en mai, dont la majorité se trouve en Colombie-Britannique et dans le sud-ouest de l’Ontario. Il se situe au-dessus de 70 % dans le Grand Vancouver et la vallée du Fraser, et au-dessus de 60 % à Montréal. À l’inverse, le ratio s’est fortement rajusté à la baisse dans le Grand Toronto, terminant le mois à 41 %.

Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le temps qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel.

On comptait 4,7 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de mai 2017, une hausse légère par rapport aux 4,3 mois enregistrés en avril et aux 4,1 mois enregistrés en mars. Cela ramène la mesure au niveau où elle se trouvait pour la majeure partie de 2016.

Compte tenu de l’augmentation du nombre de nouvelles inscriptions et de la baisse des ventes dans certains marchés du Grand Golden Horseshoe, le nombre de mois d’inventaire dans la région se remet de ses bas niveaux records. Cela dit, les marchés du logement de la région continuent de compter parmi les plus restreints au Canada, la plupart des centres urbains de la région n’offrant toujours que moins de deux mois d’inventaire.

L’IPP MLS® global et composé a grimpé de 17,9 % d’une année à l’autre en mai 2017 par rapport à 19,8 % en avril. Les hausses de prix ont ralenti fortement pour les maisons unifamiliales.

Les hausses de prix se sont accélérées pour les appartements, qui ont enregistré les gains d’une année à l’autre les plus importants en mai (+20,5 %). Pendant ce temps, les hausses de prix d’une année à l’autre ont ralenti pour les propriétés de référence de faible hauteur (maisons en rangée : +19,3 %; maisons unifamiliales à deux étages : +18,4 %; maisons unifamiliales à un étage : +14,5 %).

Alors que les prix des propriétés de référence ont augmenté par rapport à l’année dernière dans 11 des 13 marchés du logement suivis par l’IPP MLS®, les tendances des prix n’ont cessé de varier énormément d’un endroit à l’autre.

Après avoir fléchi dans la seconde moitié de l’année dernière, les prix ont repris une pente ascendante dans le Lower Mainland, en Colombie-Britannique. Maintenant, ces prix atteignent de nouveaux records ou tendent à les atteindre (Grand Vancouver : +8,8 % d’une année à l’autre; vallée du Fraser : +14,7 % d’une année à l’autre). Entretemps, l’augmentation d’une année à l’autre des prix des propriétés de référence est demeurée dans l’échelle des 20 % à Victoria et ailleurs sur l’île de Vancouver.

Les hausses de prix dans le Grand Toronto et plus particulièrement dans la région d’Oakville-Milton ont ralenti, mais se maintiennent tout de même bien au-dessus des niveaux de l’année précédente (Grand Toronto : +29 % d’une année à l’autre; Oakville-Milton : +23,9 % d’une année à l’autre). La croissance des prix d’une année à l’autre s’établissait toujours au milieu de la fourchette des 20 % à Guelph.

Calgary et Regina ont échangé les rôles en mai. Le prix des maisons à Calgary a affiché sa première hausse d’une année à l’autre (+0,2 %) en presque deux ans, alors qu’à Regina, le prix des maisons est passé en territoire négatif (-1,7 %) pour la première fois depuis janvier 2016. Pour ce qui est de Saskatoon, le prix des maisons est resté à la baisse par rapport aux niveaux de l’année précédente (-2,8 %) pour le 22e mois consécutif.

Le prix des propriétés de référence a augmenté de plus que le taux d’inflation globale des prix à la consommation à Ottawa (+4,4 % globalement, poussé par une hausse de 5,4 % du prix des maisons unifamiliales à deux étages), dans le Grand Montréal (+3,6 % globalement, poussé par une hausse de 4,6 % du prix des maisons unifamiliales à deux étages) et dans le Grand Moncton (+6,1 % globalement, poussé par une hausse de 13,1 % du prix des maisons en rangées).

L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est le meilleur moyen d’évaluer les tendances des prix, puisque la moyenne des prix est sujette à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.

Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en mai 2017 s’élevait à 530 304 $, soit une hausse de 4,3 % par rapport à une année plus tôt.

Le prix moyen à l’échelle nationale continue de subir l’influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent parmi les deux marchés du logement les plus actifs et chers au Canada. Si l’on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen baisse de plus de 130 000 $ par rapport à la moyenne nationale (398 546 $).

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VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données des systèmes MLS® sur les principaux marchés et les ventes réalisées à l'échelle nationale le mois précédent.

L'ACI tient à signaler que le prix moyen s'avère pratique pour déterminer les tendances au cours d'une période de temps, mais qu'il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d'une région géographique à l'autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.

Les systèmes MLS® sont des systèmes de commercialisation coopératifs exploités seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d'assurer la diffusion maximale des propriétés à vendre.

L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, se fait le porte-parole de plus de 120 000 courtiers et agents immobiliers répartis parmi 90 chambres et associations immobilières.

Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.

Pour de plus amples renseignements, communiquez avec :

Pierre Leduc, Relations auprès des médiasL'Association canadienne de l'immeubleTéléphone : 613-237-7111 ou 613-884-1460Courriel : pleduc@crea.ca

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