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Les ventes résidentielles au Canada augmentent en août

Ottawa (Ontario), le 15 septembre 2017 - Selon les statistiques publiées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont affiché un léger gain à l’échelle nationale en août 2017.

Faits saillants :

  • Les ventes résidentielles réalisées à l’échelle nationale ont augmenté de 1,3 % de juillet à août.
  • Les ventes réelles (non désaisonnalisées) se situaient à 9,9 % en deçà du niveau atteint en août 2016.
  • Le nombre de maisons nouvellement inscrites a reculé une fois de plus, cette fois de 3,9 % de juillet à août.
  • L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 11,2 % d’une année à l’autre en août 2017.
  • Le prix de vente moyen au Canada a affiché une hausse de 3,6 % d’une année à l’autre en août.
En août 2017, les ventes résidentielles effectuées par l’entremise des systèmes MLS® canadiens ont augmenté de 1,3 %. Ce léger gain, qui met fin à une séquence de quatre baisses consécutives, laisse tout de même l’activité à 13,8 % en deçà du record établi en mars.

On constate une quantité à peu près égale de marchés locaux ayant enregistré une hausse mensuelle des ventes et de marchés dont l’activité a connu un ralentissement. Le regain mensuel des ventes dans le Grand Toronto (14,3 % d’un mois à l’autre) a propulsé les hausses à l’échelle nationale. Pour l’ensemble du Canada (hormis le Grand Toronto), les ventes sont demeurées stables. Même s’il s’agissait de la première hausse mensuelle depuis l’annonce du plan de l’Ontario pour le logement équitable, les ventes enregistrées dans le Grand Toronto sont demeurées bien en deçà du sommet atteint en mars (-36 %) et des taux enregistrés l’an dernier (-32 %).

Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont reculé de 9,9 % d’une année à l’autre en août 2017. Les ventes sont tombées de leurs niveaux de l’année précédente dans près de 60 % des marchés locaux, surtout dans le Grand Toronto et les marchés avoisinants.

« L’expérience montre que les acheteurs surveillent de près les taux d’intérêt et que les hausses effectuées récemment inciteront certains d’entre eux à passer à l’action avant que les taux grimpent à nouveau, alors que d’autres préféreront attendre », explique Andrew Peck, président de l’ACI. « L’immobilier est absolument local, et les courtiers et agents immobiliers membres de l’ACI demeurent votre meilleure source d’information au sujet des ventes et des inscriptions dans votre quartier de résidence actuel ou éventuel. »

« L’avenir nous dira si la hausse mensuelle enregistrée en août marque le début d’une reprise, particulièrement dans le Grand Golden Horseshoe et d’autres centres urbains où les prix sont plus élevés », affirme Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI. « Le tableau se précisera une fois l’arrivée à échéance des prêts hypothécaires approuvés avant la hausse récente des taux d’intérêt. »

Le nombre de maisons nouvellement inscrites a reculé une fois de plus en août, cette fois de 3,9 %, ce qui représente une troisième baisse mensuelle consécutive. À l’échelle nationale, ce résultat découle en grande partie d’une diminution du nombre de maisons nouvellement inscrites dans le Grand Toronto, Hamilton-Burlington, London-St. Thomas et Kitchener-Waterloo, ainsi que dans la vallée du Fraser.

Alors que les ventes ont augmenté et les nouvelles inscriptions ont chuté en août, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions à l’échelle nationale a, quant à lui, affiché une hausse pour atteindre 57 %, par rapport à 54,1 % en juillet. On parle normalement d’un marché national du logement équilibré lorsque le ratio national des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats en dessous ou au-dessus de cette étendue indiquent qu’il s’agit respectivement d’un marché favorable à l’acheteur ou au propriétaire-vendeur.

Cela dit, la règle de base varie selon le niveau où se situe le marché local. Le degré auquel l’équilibre du marché actuel est au-dessus ou en dessous de sa moyenne à long terme et la durée de ces périodes constituent une manière plus sophistiquée d’évaluer si les conditions locales favorisent l’acheteur ou le propriétaire-vendeur. (Les mesures de l’équilibre du marché qui se situent à l’intérieur d’un écart type de la moyenne à long terme indiquent généralement un équilibre du marché.)

Si l’on effectue une comparaison entre le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions et sa moyenne à long terme, quelque 70 % de l’ensemble des marchés locaux se trouvaient en équilibre en août 2017, soit une hausse par rapport au mois précédent (63 %). Une baisse du nombre de nouvelles inscriptions a raffermi l’équilibre dans un certain nombre des marchés immobiliers du Grand Golden Horseshoe, qui avaient récemment commencé à pencher du côté des acheteurs.

Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le temps qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel.

On comptait 5,0 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin d’août 2017, soit une baisse par rapport à 5,1 mois en juillet et à la moyenne à long terme, qui s’établit à 5,2 mois.

À 2,3 mois d’inventaire, le Grand Golden Horseshoe affiche une forte hausse par rapport au creux record de 0,8 mois enregistré en février et mars, juste avant l’annonce de changements à la politique du logement faite par le gouvernement ontarien en avril. Cet inventaire reste toutefois bien en deçà de la moyenne à long terme de 3,1 mois. (Graphique A)

L’IPP MLS® global et composé a grimpé de 11,2 % d’une année à l’autre en août 2017, ce qui représente un ralentissement plus marqué des gains enregistrés d’une année à l’autre depuis avril. La décélération de la croissance est attribuable en grande partie à un recul des prix dans les marchés du Grand Golden Horseshoe suivis par l’indice. (Graphique B)

Les hausses de prix ont reculé dans toutes les catégories de référence, plaçant en tête les maisons unifamiliales à deux étages. Les appartements ont affiché les hausses de prix les plus importantes d’une année à l’autre en août (+19,5 %), suivis des maisons en rangée (+14,4 %), des maisons unifamiliales à deux étages (+8,3 %) et des maisons unifamiliales à un étage (+8,1 %).

Alors que les prix des propriétés de référence ont augmenté par rapport à l’année dernière dans 12 des 13 marchés du logement suivis par l’IPP MLS®, les tendances des prix n’ont cessé de varier énormément d’une région à l’autre.

Après avoir fléchi dans la seconde moitié de l’année dernière, les prix des propriétés de référence ont repris une pente ascendante dans le Lower Mainland, en Colombie-Britannique, pour atteindre de nouveaux records à l’heure actuelle (Grand Vancouver : +9,4 % d’une année à l’autre; vallée du Fraser : +14,8 % d’une année à l’autre).

Entre-temps, les hausses des prix des propriétés de référence ont ralenti pour atteindre environ 16 % d’une année à l’autre à Victoria. Elles continuent d’osciller autour de 20 % ailleurs sur l’île de Vancouver.

Les hausses des prix de référence ont encore ralenti d’une année à l’autre dans le Grand Toronto, à Oakville-Milton et à Guelph; cependant, ils continuent de se maintenir bien au-dessus des niveaux de l’année précédente dans ces marchés (Grand Toronto : +14,3 % d’une année à l’autre; Oakville-Milton : +11,4 % d’une année à l’autre; Guelph : +19,5 % d’une année à l’autre).

En août, les prix de référence d’une année à l’autre sont demeurés en territoire positif à Calgary (+0,8 %). Pendant que les prix des maisons ont augmenté pour atteindre des niveaux supérieurs à ceux de l’année précédente à Regina (+5,6 % d’une année à l’autre), ceux de Saskatoon sont restés en baisse (-0,3 % d’une année à l’autre). Ces derniers temps, cependant, les prix ont montré une tendance à la hausse tant à Regina qu’à Saskatoon. Si cette tendance se maintient, les prix de Saskatoon pourraient eux aussi passer en territoire positif d’une année à l’autre d’ici la fin de l’année.

La croissance des prix des propriétés de référence s’est accélérée à Ottawa (+5,9 % d’une année à l’autre dans l’ensemble, poussée par une hausse de 7 % du prix des maisons unifamiliales à un étage) et dans le Grand Montréal (+4,6 % d’une année à l’autre dans l’ensemble, poussée par une augmentation de 7,1 % du prix des maisons en rangée). Les prix se sont globalement accrus de 5,1 % dans le Grand Moncton, hausse poussée par un gain de

7,9 % d’une année à l’autre du prix des maisons en rangée. (Tableau 1)

L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est le meilleur moyen d’évaluer les tendances des prix, puisque la moyenne des prix est sujette à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.

Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des maisons vendues au pays en août 2017 s’élevait à 472 247 $, soit une hausse de 3,6 % par rapport à l’année passée. Le Grand Vancouver et le Grand Toronto gonflent le prix moyen à l’échelle nationale, puisque ces deux marchés sont parmi les plus actifs et les plus chers au pays. Si l’on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen baisse de presque 100 000 $ par rapport à la moyenne nationale (373 859 $).

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VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données des systèmes MLS® sur les principaux marchés et les ventes réalisées à l'échelle nationale le mois précédent.

L'ACI tient à signaler que le prix moyen s'avère pratique pour déterminer les tendances au cours d'une période de temps, mais qu'il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d'une région géographique à l'autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.

Les systèmes MLS® sont des systèmes de commercialisation coopératifs exploités seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d'assurer la diffusion maximale des propriétés à vendre.

L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, se fait le porte-parole de plus de 120 000 courtiers et agents immobiliers répartis parmi 90 chambres et associations immobilières.

Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.

Pour de plus amples renseignements, communiquez avec :

Pierre Leduc, Relations auprès des médiasL'Association canadienne de l'immeubleTéléphone : 613-237-7111 ou 613-884-1460Courriel : pleduc@crea.ca

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