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Les ventes résidentielles diminuent encore plus en juillet

Ottawa (Ontario), le 15 août 2017 - Selon les statistiques publiées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont baissé davantage à l’échelle nationale en juillet 2017.

Faits saillants :

  • Les ventes résidentielles réalisées à l’échelle nationale ont reculé de 2,1 % de juin à juillet.
  • Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont baissé de 11,9 % par rapport à juillet 2016.
  • Le nombre de maisons nouvellement inscrites a reculé légèrement (1,8 %) en juillet par rapport au mois précédent.
  • L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 12,9 % d’une année à l’autre en juillet 2017.
  • Le prix de vente moyen au Canada a affiché une légère baisse de 0,3 % d’une année à l’autre en juillet.
En juillet 2017, les ventes résidentielles effectuées par l’entremise des systèmes MLS® canadiens ont reculé de 2,1 %, ce qui représente une quatrième baisse mensuelle consécutive. Même si la baisse mensuelle représentait environ le tiers des baisses enregistrées en mai et en juin, elle plaçait quand même les ventes résidentielles à 15,3 % en dessous du record enregistré en mars.

Les ventes ont chuté par rapport au mois précédent dans près des deux tiers des marchés locaux, notamment dans le Grand Toronto, à Calgary, à Halifax-Dartmouth et à Ottawa.

Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont reculé de 11,9 % d’une année à l’autre en juillet 2017. Les ventes sont tombées de leurs niveaux de l’année précédente dans près de 60 % des marchés locaux, surtout dans le Grand Toronto et les marchés avoisinants. Les ventes résidentielles effectuées à l’échelle nationale, à l’exclusion du Grand Golden Horseshoe, sont demeurées presque inchangées par rapport à l’année précédente.

« En raison de la hausse des taux d’intérêt enregistrée en juillet, certains acheteurs détenant une hypothèque préapprouvée ont pu être poussés à présenter une offre », déclare Andrew Peck, président de l’ACI. « Malgré tout, les ventes résidentielles ont poursuivi leur repli dans le Grand Golden Horseshoe. Parallèlement, les ventes et les prix continuent leur tendance ascendante à Montréal. Étant donné la nature locale du marché immobilier, les courtiers et agents immobiliers membres de l’ACI demeurent toujours votre meilleure source d’information au sujet des ventes et des inscriptions dans votre quartier de résidence actuel ou éventuel. »

« Juillet montre la plus faible baisse mensuelle des ventes résidentielles dans le Grand Golden Horseshoe depuis l’annonce en avril du Plan pour le logement équitable de l’Ontario », explique Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI. « Cette situation laisse croire que les ventes commencent à reprendre de la vigueur alors que se stabilise la confiance des consommateurs à l’égard du marché. Le temps nous dira si c’est effectivement le cas une fois que l’élan transitoire des acheteurs qui détiennent une hypothèque préapprouvée se sera estompé. »

Le nombre de maisons nouvellement inscrites a reculé de 1,8 %, principalement dans le Grand Toronto. Plusieurs autres marchés du Grand Golden Horseshoe ont récemment enregistré un recul des nouvelles inscriptions après avoir bondi tout de suite après l’annonce en avril du Plan pour le logement équitable du gouvernement de l’Ontario. Le nombre des nouvelles inscriptions était aussi en baisse à Calgary, à Edmonton, à Montréal et dans le nord de la Colombie-Britannique, région ravagée par des feux de forêt.

Alors que les ventes et les nouvelles inscriptions ont connu des baisses presque similaires en juillet, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a lui peu changé; il est demeuré bien en équilibre, à 53,5 %. À l’inverse, le ratio se situait dans le soixantième percentile au premier trimestre de 2017.

On parle normalement d’un marché national du logement équilibré lorsque le ratio national des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats en dessous ou au-dessus de cette étendue indiquent qu’il s’agit respectivement d’un marché favorable à l’acheteur ou au propriétaire-vendeur.

Le degré auquel l’équilibre du marché actuel est au-dessus ou en dessous de sa moyenne à long terme et la durée de ces périodes constituent une manière plus sophistiquée d’évaluer si les conditions locales favorisent l’acheteur ou le propriétaire-vendeur. (Les mesures de l’équilibre du marché qui se situent à l’intérieur d’un écart type de la moyenne à long terme indiquent généralement un équilibre du marché.)

Si l’on effectue une comparaison entre le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions et sa moyenne à long terme, plus de 60 % de l’ensemble des marchés locaux sont en équilibre. Dans le Grand Golden Horseshoe, les marchés qui favorisaient récemment les propriétaires-vendeurs ont atteint un meilleur équilibre, alors que certains commencent à pencher du côté de l’acheteur.

Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le temps qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel.

On comptait 5,2 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de juillet 2017, soit le nombre le plus élevé connu depuis janvier 2016. Il s’agissait d’une hausse par rapport aux cinq mois enregistrés en juin, et d’une augmentation de plus d’un mois depuis mars.

Le nombre de mois d’inventaire dans le Grand Golden Horseshoe a connu une hausse marquée depuis les changements à la politique du logement annoncés par le gouvernement ontarien en avril 2017. Pour l’ensemble de la région, le nombre de mois d’inventaire se situait à 2,6 mois en juillet 2017. Même si ce chiffre demeure en dessous de la moyenne à long terme d’un peu plus de trois mois, il représente plus du triple du creux record de 0,8 mois atteint en février et en mars.

L’IPP MLS® global et composé a grimpé de 12,9 % d’une année à l’autre en juillet 2017, ce qui représente un ralentissement plus marqué des gains enregistrés d’une année à l’autre depuis avril. La décélération de la croissance de juin à juillet provient d’un recul des prix dans les marchés du Grand Golden Horseshoe suivis par l’indice.

Les hausses de prix ont reculé dans toutes les catégories de référence, plaçant en tête les maisons unifamiliales. Les appartements ont affiché les hausses de prix les plus importantes d’une année à l’autre en juillet (+20 %), suivis des maisons en rangée (+15,9 %), des maisons unifamiliales à deux étages (+10,7 %) et des maisons unifamiliales à un étage (+9,7 %).

Alors que les prix des propriétés de référence ont augmenté par rapport à l’année dernière dans 12 des 13 marchés du logement suivis par l’IPP MLS®, les tendances des prix n’ont cessé de varier énormément d’une région à l’autre.

Après avoir fléchi dans la seconde moitié de l’année dernière, les prix des propriétés de référence ont repris une pente ascendante dans le Lower Mainland, en Colombie-Britannique, pour atteindre de nouveaux records à l’heure actuelle (Grand Vancouver : +8,7 % d’une année à l’autre; vallée du Fraser : +14,8 % d’une année à l’autre).

Entre-temps, les hausses des prix des propriétés de référence se situaient un peu en bas des 20 % à Victoria et juste au-dessus des 20 % ailleurs sur l’île de Vancouver, d’une année à l’autre.

Les hausses des prix de référence ont ralenti d’une année à l’autre dans le Grand Toronto, à Oakville-Milton et à Guelph; cependant, ils continuent de se maintenir bien au-dessus des niveaux de l’année précédente dans ces marchés (Grand Toronto : +18,1 % d’une année à l’autre; Oakville-Milton : +12,7 % d’une année à l’autre; Guelph : +23 % d’une année à l’autre).

En juillet, les prix de référence d’une année à l’autre ont continué à avancer en territoire positif à Calgary (+1,1 %). Pendant que les prix des maisons ont augmenté pour atteindre des niveaux supérieurs à ceux de l’année précédente à Regina (+3,6 % d’une année à l’autre), ceux de Saskatoon sont restés en baisse (- 2,2 % d’une année à l’autre).

La croissance des prix des propriétés de référence s’est accélérée à Ottawa (+5,8 % dans l’ensemble, poussée par une hausse de 6,8 % du prix des maisons unifamiliales à deux étages) et dans le Grand Montréal (+4,9 % dans l’ensemble, poussée par une augmentation de 7 % du prix des maisons en rangée). Les prix se sont globalement accrus de 5,4 % dans le Grand Moncton, hausse poussée par un nouveau record dans le prix des maisons unifamiliales à un étage (+8,9 %).

L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est le meilleur moyen d’évaluer les tendances des prix, puisque la moyenne des prix est sujette à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.

Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des maisons vendues au pays en juillet 2017 s’élevait à 478 696 $, soit une baisse de 0,3 % par rapport à l’année passée. Il s’agit là de la première diminution de cette mesure depuis février 2013, un reflet de la baisse des ventes d’une année à l’autre qu’ont connue le Grand Toronto et le Grand Vancouver.

Puisque ces deux marchés restent néanmoins très actifs et chers, le Grand Vancouver et le Grand Toronto gonflent le prix moyen à l’échelle nationale. Si l’on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen baisse de presque 100 000 $ par rapport à la moyenne nationale (381 297 $).

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VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données des systèmes MLS® sur les principaux marchés et les ventes réalisées à l'échelle nationale le mois précédent.

L'ACI tient à signaler que le prix moyen s'avère pratique pour déterminer les tendances au cours d'une période de temps, mais qu'il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d'une région géographique à l'autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.

Les systèmes MLS® sont des systèmes de commercialisation coopératifs exploités seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d'assurer la diffusion maximale des propriétés à vendre.

L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, se fait le porte-parole de plus de 120 000 courtiers et agents immobiliers répartis parmi 90 chambres et associations immobilières.

Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.

Pour de plus amples renseignements, communiquez avec :

Pierre Leduc, Relations auprès des médiasL'Association canadienne de l'immeubleTéléphone : 613-237-7111 ou 613-884-1460Courriel : pleduc@crea.ca

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