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Le marché résidentiel canadien avance légèrement en mars

Ottawa (Ontario), le 13 avril 2018 – Selon les statistiques publiées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont avancé légèrement de février à mars 2018.

Faits saillants :

  • Les ventes résidentielles ont connu une faible augmentation de 1,3 % au pays de février à mars.
  • Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont chuté de 22,7 % par rapport au record enregistré en mars 2017.
  • Le nombre de nouvelles inscriptions était en hausse de 3,3 % de février à mars.
  • En mars, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 4,6 % d’une année à l’autre.
  • Le prix de vente moyen au Canada a diminué de 10,4 % d’une année à l’autre en mars.

Les ventes résidentielles effectuées par l’entremise des systèmes MLS® canadiens ont augmenté de 1,3 % de février à mars 2018. En dépit d’une augmentation modeste en mars, les ventes à l’échelle nationale du premier trimestre de 2018 ont glissé pour atteindre leur niveau le plus bas depuis le premier trimestre de 2014.

Les ventes réalisées en mars étaient à la hausse par rapport au mois précédent dans plus de la moitié des marchés résidentiels locaux, surtout à Ottawa et à Montréal. Les gains mensuels des ventes ont été éclipsés par des reculs dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique et la région d’Okanagan, de même qu’à Chilliwack, à Calgary et à Edmonton.

Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont chuté de 22,7 % par rapport au record enregistré en mars 2017, soit leur niveau le plus faible en quatre ans pour le mois. Elles se situaient aussi à 7 % en deçà de la moyenne sur 10 ans pour mars. Dans plus de 80 % des marchés locaux, les ventes étaient inférieures à celles de l’an dernier, y compris celles de tous les grands centres urbains, à l’exception de Montréal et Ottawa. La grande majorité des baisses d’une année à l’autre étaient bien supérieures à 10 %.

« Les modifications que le gouvernement a apportées à ses politiques ont semé l’incertitude quant aux prix des maisons chez les acheteurs et les propriétaires-vendeurs », affirme le président de l’ACI, Andrew Peck. « L'incidence de ces modifications sur ce qu’on pense du marché de l’habitation varie d’une région à l’autre », ajoute-t-il. « Un courtier ou agent immobilier membre de l’ACI est votre meilleure source d’information et votre meilleur guide au moment de négocier l’achat ou la vente d’une maison en cette période de transition. »

« Les récents changements apportés aux règlements hypothécaires alimentent la demande en maisons à moindre prix tout en réduisant le bassin d’acheteurs admissibles pour les maisons haut de gamme », selon Gregory Klump, économiste en chef de l’ACI. « Vu l’offre limitée, le passage de la demande aux segments moins chers fait monter les prix de vente. Par conséquent, les maisons “à prix abordable” sont de moins en moins abordables, alors que le financement hypothécaire des maisons plus chères demeure hors de portée pour bon nombre d’acheteurs désirant monter de gamme. »

Le nombre de nouvelles inscriptions a affiché une hausse de 3,3 % en mars. Malgré cela, les nouvelles inscriptions n’ont pas repris le recul accusé lors de la chute vertigineuse de 21,1 % qu’on a connue de décembre 2017 à janvier 2018 – de loin la plus importante baisse enregistrée d’un mois à l’autre.

Les ventes ayant moins augmenté que les nouvelles inscriptions en mars, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a reculé à 53 % au cours du mois. La moyenne à long terme de cette mesure se situe à 53,4 %.

On parle normalement d’un marché national du logement équilibré lorsque le ratio national des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats en dessous ou au-dessus de cette étendue indiquent qu’il s’agit respectivement d’un marché favorable à l’acheteur ou au propriétaire-vendeur. Cela dit, la fourchette associée à l’équilibre varie selon le marché local.

Ainsi, le degré auquel l’équilibre du marché actuel est au-dessus ou en dessous de sa moyenne à long terme et la durée de ces périodes constituent une manière plus sophistiquée d’évaluer si les conditions locales favorisent l’acheteur ou le propriétaire-vendeur. Les mesures de l’équilibre du marché qui se situent à l’intérieur d’un écart type de la moyenne à long terme indiquent généralement un équilibre dans le marché.

Une comparaison entre le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions et sa moyenne à long terme permet de constater que plus de 60 % de l’ensemble des marchés locaux étaient en équilibre en mars 2018.

Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le temps qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel.

On comptait 5,3 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de mars 2018, tout comme en février, quand on a atteint le niveau le plus élevé en deux ans et demi. La moyenne à long terme de cette mesure se situe à 5,2 mois.

L’IPP MLS® global et composé a grimpé de 4,6 % d’une année à l’autre en mars 2018. Ceci constitue la onzième décélération consécutive des gains d’une année à l’autre et la poursuite d’une tendance qui s’est amorcée au printemps dernier. Il s’agit aussi de la plus faibleaugmentation d’une année à l’autre depuis décembre 2013.

La décélération de la croissance des prix des maisons d’une année à l’autre s’explique largement par des tendances affichées dans les marchés du Grand Golden Horsehoe (GGH) suivis par l’indice. Même si les prix dans cette région se sont stabilisés ou ont montré des signes modestes de regain au cours des derniers mois, les résultats des comparaisons d’une année à l’autre risquent de continuer à se détériorer en raison de la montée rapide des prix il y a un an.

Les appartements ont encore affiché les hausses de prix les plus importantes d’une année à l’autre en janvier (+17,8 %), suivis des maisons en rangée (+9,4 %) et des maisons unifamiliales à un étage (+1,3 %). Comme prévu, le prix des maisons unifamiliales à deux étages a baissé (-2 %) comparativement à il y a un an. Malgré une stabilisation au deuxième semestre l’an passé, le prix des maisons unifamiliales pourrait continuer à baisser d’une année à l’autre au premier semestre de 2018.

À compter de la parution du présent communiqué, l’IPP MLS® inclut le marché de l’habitation d’Edmonton. En mars, les prix des propriétés de référence ont affiché une hausse par rapport à l’an dernier, dans 9 des 14 marchés suivis par l’IPP MLS®.

Les prix des propriétés de référence composés dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique continuent de grimper après avoir connu une courte baisse au cours du deuxième semestre de 2016 (Grand Vancouver : +16,1 % d’une année à l’autre; vallée du Fraser : +24,4 % d’une année à l’autre). Les appartements et les maisons en rangée ont propulsé cette tendance régionale au cours des derniers mois; les prix des maisons unifamiliales, quant à eux, se sont maintenus dans le Grand Vancouver. Dans la vallée du Fraser, les prix des maisons unifamiliales ont aussi commencé à grimper.

Les prix des propriétés de référence d’une année à l’autre ont continué de monter pour afficher une hausse avoisinant 15 % à Victoria et 20 % dans le reste de l’île de Vancouver.

Dans le GGH, l’augmentation des prix a considérablement ralenti d’une année à l’autre, mais les gains demeurent supérieurs à ceux de l’an passé à Guelph (+7,5 %). Entre-temps, les prix des maisons ont diminué en mars dans le Grand Toronto et à Oakville-Milton, par rapport à l’année précédente (Grand Toronto : -1,5 % d’une année à l’autre; Oakville-Milton : -7,1 % d’une année à l’autre). Ces chutes s’expliquent largement par les tendances des prix d’il y a un an et masquent le début d’une tendance à la hausse dans la région.

À Calgary et à Edmonton, les prix des propriétés de référence ont peu changé d’une année à l’autre (Calgary : +0,3 % d’une année à l’autre; Edmonton : -0,5 % d’une année à l’autre), alors que ceux de Regina et de Saskatoon sont restés plus bas qu’il y a un an (-4,6 % d’une année à l’autre et -3,4 % d’une année à l’autre, respectivement).

Les prix des propriétés de référence ont augmenté de 7,7 % d’une année à l’autre à Ottawa (poussés par une hausse de 8,6 % du prix des maisons unifamiliales à deux étages), de 6,2 % dans le Grand Montréal (poussés par une hausse de 7,4 % du prix des maisons unifamiliales à deux étages) et de 4,9 % dans le Grand Moncton (poussés par une hausse de 6,3 % du prix des maisons unifamiliales à un étage). (Tableau 1)

L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est le meilleur moyen d’évaluer les tendances des prix, puisque la moyenne des prix est sujette à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.

Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des maisons vendues au pays en mars 2018 dépassait légèrement 491 000 $, soit une baisse de 10,4 % par rapport à la même période l’année précédente.

Le prix moyen national est fortement marqué par les ventes dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui représentent les deux marchés les plus actifs et les plus chers au Canada. Si l’on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen baisse de presque 108 000 $ par rapport à la moyenne nationale (diminuant à 383 000 $), ce qui réduit la diminution d’une année à l’autre à seulement 2 %.

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VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données des systèmes MLS® sur les principaux marchés et les ventes réalisées à l'échelle nationale le mois précédent.

L'ACI tient à signaler que le prix moyen s'avère pratique pour déterminer les tendances au cours d'une période de temps, mais qu'il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d'une région géographique à l'autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.

Les systèmes MLS® sont des systèmes de commercialisation coopératifs exploités seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d'assurer la diffusion maximale des propriétés à vendre.

L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, se fait le porte-parole de plus de 120 000 courtiers et agents immobiliers répartis parmi 90 chambres et associations immobilières.

Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.

Pour de plus amples renseignements, communiquez avec :

Pierre Leduc, Relations auprès des médiasL'Association canadienne de l'immeubleTéléphone : 613-237-7111 ou 613-884-1460Courriel : pleduc@crea.ca

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