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Nouvelles prévision de l’ACI sur le marché de la revente

L'Association canadienne de l'immeuble (ACI) a mis à jour ses prévisions des ventes résidentielles qui seront réalisées par l'entremise des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes en 2015 et 2016.

Depuis les prévisions de l'ACI publiées en juin, les perspectives des prix du pétrole et d'autres ressources naturelles se sont détériorées.Par conséquent, les secteurs de l'économie et de l'emploi se sont assombris dans les provinces dont la production misent sur ces perspectives.

Par contre, en raison des bas taux d'intérêt soutenus et des tendances démographiques favorables, les ventes résidentielles réalisées en Colombie-Britannique et en Ontario étaient plus élevées que prévues.Ces deux provinces comptaient pour environ 60 % de l'activité de revente sur le marché canadien; ainsi, les tendances plus élevées que prévues dans ces provinces ont contribué aux révisions à la hausse des prévisions de l'ACI pour ce qui des ventes nationales et des prix moyens.

Le prix moyen national a augmenté plus que ce que l'ACI avait prévu dans ses dernières prévisions; cela s'explique en partie par la hausse du pourcentage des ventes de maisons haut de gamme ce printemps et au début de l'été dans la vallée du Bas-Fraser en Colombie-Britannique, dans la région du Grand Toronto et ses environs, et à Calgary.À l'heure actuelle, cette tendance semble perdre de la vapeur, ce qui fait que le prix moyen en fait de même à l'échelle nationale.

Toutefois, selon l'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) – qui n'est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes, contrairement au prix moyen – les tendances récentes portent à croire que les prix augmentent toujours dans l'ensemble de la Colombie-Britannique, dans les régions du Grand Toronto et du Grand Montréal et des environs.

L'économie de la Colombie-Britannique est parmi celle qui se porte le mieux au pays, de même que ses fortes tendances démographiques.Les ventes résidentielles à cet endroit ont fait baisser les stocks et augmenter les prix à la grandeur de la province.

En Alberta, les ventes résidentielles sont passées des niveaux record établis en 2014 pour s'établir à égalité ou en dessous de la moyenne notée en dix ans; l'incertitude créée par la perspective des prix du pétrole et des emplois continue d'écarter les acheteurs potentiels.

En Ontario, la pénurie soutenue de l'offre de maisons unifamiliales dans le Grand Toronto et des environs continue à provoquer de très fortes hausses de prix. Les niveaux record de l'activité dans la province auraient été plus élevés s'il n'y avait pas de pénurie d'immeubles bas sur le marché.

En Saskatchewan, au Manitoba, au Québec et dans la plupart de l’est du Canada, l'inventaire demeure toujours élevé.On s'attend à ce que les prix des maisons à l'extérieur de la Colombie-Britannique et de l'Ontario suivent le rythme ou prennent un retard par rapport à l'inflation, puisque les stocks diminuent en raison des ventes, et le marché retrouve un certain équilibre.

Les prévisions relatives aux ventes nationales en 2015 ont été légèrement révisées, en fonction de l'activité plus forte qu'on n'avait anticipé en Colombie-Britannique et en Ontario.Selon les prévisions, les ventes devraient augmenter de 3,3 %, à 495 800 logements en 2015, et atteindre le deuxième record le plus élevé de l'année des ventes résidentielles réalisées au Canada. (Graphique A)

Dans l’ensemble du pays, il est prévu que la Colombie-Britannique affichera les ventes annuelles les plus importantes en 2015 (+18,1 %).Par ailleurs, l'Alberta, la Saskatchewan et la Nouvelle-Écosse devraient afficher les reculs des ventes les plus importants, soit -21,6 %, -12,0 % et -12,1 % respectivement. Au Manitoba, l'activité devrait augmenter de 2,2 % cette année.

On s’attend à ce que les ventes résidentielles en Ontario augmentent de 7,3 % en 2015, tandis qu’on s’attend à ce que les ventes au Québec augmentent de 4,6 % par rapport aux ventes stagnantes de 2014.

Dans l'est du pays, où l'activité a tendance à être plus volatile, les ventes au Nouveau-Brunswick et à l'Île-du-Prince-Édouard ont causé des surprises par des ventes élevées au cours des derniers mois, tandis que les ventes en Nouvelle-Écosse sont demeurées plus basses que ce qui avait été annoncé précédemment.

On s'attend maintenant à ce que les ventes au Nouveau-Brunswick affichent une hausse annuelle de 5,1 % en 2015.L'activité à l'Île-du-Prince-Édouard devrait rebondir de 14,9 % par rapport à 2014, lorsque les ventes ont ralenti à leur plus bas niveau en plus de 10 ans. On prévoit que les ventes à Terre-Neuve-et-Labrador demeurent sensiblement les mêmes (+0,5 %).

Les prévisions de la croissance du prix moyen des maisons à l'échelle nationale ont été révisées légèrement à la hausse pour atteindre 433 600 $ en 2015, ce qui représente une hausse annuelle de 6,2 %.Cette révision à la hausse reflète les hausses des prix moyens en Colombie-Britannique et en Ontario en tenant compte de l'augmentation prévue de leur pourcentage des ventes à l'échelle nationale. La Colombie-Britannique devrait être la seule province où le prix moyen des maisons augmentera plus rapidement (8,5 %) que la moyenne nationale, tandis que la hausse du prix moyen (6,0 %) en Ontario devrait plus ou moins suivre la hausse à l'échelle nationale.

Parmi les autres provinces, les prix moyens en 2015 devraient demeurer stables; on notera des gains au Manitoba (+1,6 %), au Québec (+1,4 %) et en Nouvelle-Écosse (+2,9 %) ainsi que des baisses au Nouveau-Brunswick (-2,7 %), à l'Île-du-Prince-Édouard (-0,9 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (-0,4 %).

En 2016, on s'attend à ce que les ventes à l'échelle nationale atteignent 495 000, ce qui est sensiblement inchangé par rapport aux prévisions des ventes de 2015.Des gains au Québec et certaines améliorations dans les Prairies devraient compenser un refroidissement des ventes en Colombie-Britannique et en Ontario, où l'abordabilité chez les acheteurs de maisons unifamiliales sera mise à épreuve.

Ailleurs, le raffermissement des perspectives économiques devrait se traduire par des ventes lentes et stables parmi les provinces où les ventes résidentielles ont connu des difficultés, alors que les prix sont demeurés plus abordables en raison d'un surplus élevé d’inscriptions. Terre-Neuve-et-Labrador, où les défis économiques et démographiques devraient persister en 2016, est l'exception.

Le prix moyen à l'échelle nationale devrait accuser une hausse de 2 % pour atteindre 442 400 $ en 2016. On s'attend à ce que les hausses soient légèrement plus importantes, mais qu'elles représentent moins de 3 % en Colombie-Britannique, en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario, au Nouveau-Brunswick et à l'Île-du-Prince-Édouard, si bien que l'on prévoie que des gains dans certaines provinces reflètent un rebondissement attendu par rapport aux niveaux enregistrés en 2015.

La croissance des prix en 2016 devrait être la plus importante en Ontario (+2,8 %) en raison d'une pénurie continue d'inscriptions d'immeubles bas dans la région du Grand Toronto et des environs. On prévoit une croissance des prix moyens en Alberta et au Québec d'environ 1,7 et 0,8 % respectivement en 2016, tandis que les prix en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador devraient baisser légèrement.

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À propos de l’Association canadienne de l’immeuble

L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, se fait le porte-parole de plus de 100 000 courtiers et agents immobiliers répartis parmi plus de 100 chambres et associations immobilières.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Pierre Leduc, Relations auprès des médiasL’Association canadienne de l’immeubleTél. : 613-237-7111 ou 613-884-1460Courriel : pleduc@crea.ca

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