Skip to content

Le marché résidentiel canadien en hausse de février à mars

Ottawa (Ontario), le 18 avril 2017 - Selon les statistiques publiées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont augmenté d’un mois à l’autre à l’échelle nationale en mars 2017.

Faits saillants :

  • Les ventes résidentielles ont augmenté de 1,1 % au pays de février à mars.
  • Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont monté de 6,6 % en mars par rapport à l’année précédente.
  • Le nombre de maisons nouvellement inscrites a augmenté de 2,5 % de février à mars.
  • En mars 2017, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 18,6 % d’une année à l’autre.
  • Le prix de vente moyen au Canada a grimpé de 8,2 % d’une année à l’autre en mars.
Les ventes résidentielles effectuées par l’entremise des systèmes MLS® canadiens ont augmenté de 1,1 % en mars 2017, ce qui bat par un quart de point de pourcentage le record mensuel précédent, enregistré en avril 2016.

En mars, les ventes ont augmenté comparativement au mois précédent dans plus de la moitié de tous les marchés locaux, une hausse qui s’est fait sentir surtout dans le Lower Mainland (Colombie-Britannique), à London & St. Thomas et dans le Grand Montréal.

Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont monté de 6,6 % en mars par rapport à l’année précédente, grâce à des hausses dans près 75 % de tous les marchés locaux. Les ventes dans le Grand Toronto ont enregistré la hausse la plus marquée, ce qui a compensé la baisse dans le nombre de maisons qui ont changé de main dans le Grand Vancouver.

« La force actuelle des ventes de maisons à l’échelle nationale reflète largement la situation à Toronto et dans les environs », indique Andrew Peck, le président de l’ACI. « Ailleurs, les ventes demeurent faibles ou bien en dessous des sommets précédents. Vu la nature locale du marché immobilier, les courtiers et agents membres de l’ACI continuent d’être votre meilleure source d’information quant aux ventes et aux nouvelles inscriptions dans votre quartier de résidence actuel ou éventuel. »

« Les derniers chiffres sur le marché canadien de l’habitation portent à croire que l’équilibre serré du marché du logement à Toronto et dans les villes avoisinantes se démarque des tendances du marché ailleurs en Ontario et dans les autres provinces », précise Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI. « Étant donné l’équilibre variable du marché immobilier d’une région à l’autre, les mesures politiques fédérales ou provinciales visant à refroidir la demande à Toronto risquent de déstabiliser les marchés ailleurs. »

Le nombre de nouvelles inscriptions a augmenté de 2,5 % en mars 2017, poussé par les hausses dans le Grand Toronto, à Calgary, à Edmonton et dans le Lower Mainland (Colombie-Britannique).

Les nouvelles inscriptions ayant augmenté plus que les ventes, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a reculé à 67,4 % en mars, comparativement à 68,3 % en février.

On parle normalement d’un marché du logement équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 % ; les résultats en dessous ou au-dessus de cette étendue indiquent qu’il s’agit respectivement d’un marché favorable à l’acheteur ou au propriétaire-vendeur.

En mars, le ratio dépassait le seuil d’un marché favorable aux propriétaires-vendeurs dans près de 60 % des marchés locaux, dont la majorité se trouvent en Colombie-Britannique, dans le Grand Toronto et les environs et dans l’ensemble du sud-ouest de l’Ontario.

Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le temps qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel.

On comptait 4,1 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de mars 2017, une baisse par rapport à 4,2 mois en février et le plus bas niveau en près d’une décennie pour cette mesure. Le nombre de mois d’inventaire en mars 2017 se situait à un mois ou moins dans le Grand Toronto, à Hamilton-Burlington, à Oakville-Milton, à Kitchener-Waterloo, à Cambridge, à Brantford, à Guelph, à Barrie et les environs, dans certaines parties de la région de Niagara et dans certaines zones de la région de villégiature.

L’IPP MLS® global et composé a grimpé de 18,6 % d’une année à l’autre en mars 2017. Les hausses de prix se sont accélérées pour toutes les catégories de propriétés de référence suivies par l’Indice.

Les prix des maisons unifamiliales à deux étages ont affiché les plus importantes augmentations d’une année à l’autre (+21 %), suivies de près des maisons en rangée (+17,9 %), des maisons unifamiliales à un étage (+16,6 %) et des appartements (+16,3 %).

Tandis que les prix des propriétés de référence ont augmenté par rapport aux niveaux atteints l’année dernière dans 11 des 13 marchés du logement suivis par l’IPP MLS®, les tendances des prix n’ont cessé de varier énormément d’un endroit à l’autre.

Dans la vallée du Fraser et le Grand Vancouver, les prix ont repris une pente ascendante ces derniers mois après avoir fléchi dans la seconde moitié de l’année dernière. D’une année à l’autre, les prix des maisons dans la vallée du Fraser et le Grand Vancouver sont restés largement au-dessus des niveaux notés l’année dernière (+19,4 % et +12,7 % respectivement).

Entre-temps, l’augmentation des prix de référence a atteint l’échelle des 20 % à Victoria et ailleurs sur l’île de Vancouver, d’une année à l’autre. En mars, Guelph a noté une hausse des prix du même ordre, tandis que le Grand Toronto et Oakville-Milton ont enregistré des hausses de prix dans l’échelle des 30 %.

Par contre, le prix des maisons a accusé un recul de 1,2 % à Calgary et de 1,5 % à Saskatoon (d’une année à l’autre). Les prix dans ces deux marchés se situent maintenant à 5,4 % et à 5,1 % en dessous de leur sommet respectif, atteint en 2015.

Comparativement aux niveaux notés l’année dernière, les prix des maisons ont augmenté modestement à Regina (+1,7 %), à Ottawa (+4 %), dans le Grand Montréal (+3,3 % d’une année à l’autre) et dans le Grand Moncton (+4,7 %).

D’une année à l’autre, les hausses des prix se sont surtout fait ressentir dans différentes catégories de propriétés de référence dans chacun de ces marchés. À Regina, les appartements ont fait l’objet des hausses de prix les plus marquées, ce qui a mis fin à une longue série de baisses commencée au début de 2015. On a enregistré les hausses des prix les plus élevées pour les maisons unifamiliales à un étage, à Ottawa; les maisons unifamiliales à deux étages, à Montréal; et les maisons en rangées, à Moncton.

L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est le meilleur moyen d’évaluer les tendances des prix, puisque la moyenne des prix est sujette à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.

Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en mars 2017 s’élevait à 548 517 $, soit une hausse de 8,2 % par rapport à une année plus tôt.

Le prix moyen à l’échelle nationale continue de subir l’influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent toujours parmi les deux marchés du logement les plus serrés, actifs et chers au Canada.

La part des ventes nationales du Grand Vancouver a diminué considérablement au cours de la dernière année, et par le fait même, a eu moins d’influence sur la hausse du prix moyen au pays. Néanmoins, si l’on ne tient pas compte du Grand Vancouver et du Grand Toronto dans les calculs, le prix moyen baisse de plus de 150 000 $ pour atteindre 389 726 $.

- 30 -

VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données des systèmes MLS® sur les principaux marchés et les ventes réalisées à l'échelle nationale le mois précédent.

L'ACI tient à signaler que le prix moyen s'avère pratique pour déterminer les tendances au cours d'une période de temps, mais qu'il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d'une région géographique à l'autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.

Les systèmes MLS® sont des systèmes de commercialisation coopératifs exploités seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d'assurer la diffusion maximale des propriétés à vendre.

L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, se fait le porte-parole de plus de 120 000 courtiers et agents immobiliers répartis parmi 90 chambres et associations immobilières.

Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.

Pour de plus amples renseignements, communiquez avec :

Pierre Leduc, Relations auprès des médiasL'Association canadienne de l'immeubleTéléphone : 613-237-7111 ou 613-884-1460Courriel : pleduc@crea.ca

Plus de communiqués