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Le marché résidentiel canadien baisse légèrement en décembre

Ottawa (Ontario) - Selon les statistiques publiées aujourd'hui par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont affiché une baisse à l’échelle nationale en décembre 2015 par rapport au mois précédent, mais elles se sont maintenues au-dessus des niveaux atteints l'année dernière.

Faits saillants :

Les ventes résidentielles réalisées à l'échelle nationale ont baissé de 0,6 % de novembre à décembre.Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont augmenté de 10 % par rapport aux résultats enregistrés en décembre 2014.Le nombre de maisons nouvellement inscrites a augmenté de 2,2 % de novembre à décembre.Le marché canadien du logement demeure équilibré dans l'ensemble.L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 7,3 % d'une année à l'autre en décembre.Le prix de vente moyen au Canada a grimpé de 12 % d'une année à l'autre en décembre; si on exclut les régions du Grand Vancouver et du Grand Toronto, il a augmenté de 5,4 %.Le nombre de maisons qui ont changé de main par l'entremise des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes a baissé de 0,6 % en décembre 2015, par rapport à novembre. L'activité demeure toutefois près du record atteint il y a six ans.

Les ventes conclues en décembre étaient en baisse par rapport au mois précédent dans un peu plus de la moitié des marchés locaux. Les baisses mensuelles des ventes à Calgary, Edmonton, dans la région York du Grand Toronto et à Hamilton-Burlington ont compensé l'augmentation des ventes mensuelles enregistrées ailleurs.

« Une pénurie croissante d'inscriptions à Vancouver et Toronto a amorti l'effet des modifications apportées aux règlements relatifs aux prêts hypothécaires en décembre; ces modifications visaient à refroidir ces marchés de l'habitation », a fait remarquer la présidente de l'ACI, Pauline Aunger. « On s’attendait à ce que les acheteurs dans ces régions effectuent un achat avant l’entrée en vigueur des nouveaux règlements en février 2016, mais ils ont été confrontés à une pénurie croissante de logements. Entre-temps, le stock de maisons répond à la demande dans bon nombre des autres principaux marchés urbains, notamment dans les régions où les acheteurs redoublent de prudence dans un contexte d’incertitude économique. Étant donné que les transactions immobilières s'effectuent à l'échelle locale, votre courtier ou agent immobilier demeure votre meilleure source de renseignements pour comprendre l'évolution du marché de l'habitation où vous demeurez ou souhaitez demeurer à l’avenir. »

« Le mois de décembre a reflété les thèmes principaux de 2015 : des ventes vigoureuses et des prix à la hausse dans l'ensemble de la Colombie-Britannique et de l'Ontario, qui ont compensé les baisses de l'activité dans les régions productrices de pétrole », a affirmé Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI. « La récente baisse et l'incertitude à l'égard des prix du pétrole signifient qu'il est peu probable que les perspectives du marché de l'habitation s'améliorent de sitôt dans les régions où le secteur de l'emploi est lié à la production du pétrole. »

Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 10 % supérieures aux ventes enregistrées d'une année à l'autre en décembre 2015. L'activité a augmenté par rapport à décembre 2014 dans environ 60 % des marchés locaux, notamment dans la vallée du Bas-Fraser en Colombie-Britannique, dans le Grand Toronto et le Grand Montréal.

Les ventes au quatrième trimestre de 2015 ont augmenté de 2 % par rapport au trimestre précédent et atteint le résultat trimestre le plus élevé en six ans. En 2015, les ventes résidentielles annuelles étaient en hausse de 5,5 % par rapport à l'année précédente et ont atteint le deuxième record annuel jamais enregistré et, a frôlé de 3 % le record annuel établi en 2007.

Le nombre de maisons nouvellement inscrites a augmenté de 2,2 % en décembre par rapport à novembre. La hausse mensuelle s'est accrue davantage par rapport à la hausse de 3,3 % recensée en novembre et a hissé le nouvel inventaire au record mensuel le plus élevé en près de six ans. La hausse notée en décembre est le résultat de l’augmentation des ventes réalisées dans la vallée du Bas-Fraser, à Calgary, à Edmonton, dans le Grand Toronto et le Grand Montréal.

Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions au pays a accusé un recul de 55,5 % en décembre, soit le niveau le plus bas depuis mars 2015. On parle normalement d'un marché de l'habitation équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats en dessous ou au-dessus de cette étendue indiquent qu'il s'agit d’un marché favorable à l'acheteur ou au propriétaire-vendeur respectivement.

Le ratio se situait dans cette étendue dans environ 40 % des marchés locaux en décembre. Un peu plus du tiers des marchés locaux ont enregistré un ratio supérieur à 60 %, dont la majorité se situait en Colombie-Britannique et en Ontario.

Le nombre de mois d'inventaire est une autre mesure importante de l'équilibre entre l'offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de vente actuel.

On comptait 5,4 mois d'inventaire à l'échelle nationale à la fin de décembre 2015, soit inchangé par rapport au mois précédent, ce qui en fait le niveau le plus bas en presque six ans. Les données à l'échelle nationale baissent en raison du resserrement croissant des marchés en Colombie-Britannique et en Ontario. Plusieurs de ces marchés, particulièrement aux environs du Grand Vancouver et du Grand Toronto, ont fini l'année 2015 à un niveau record ou presque record de maisons inscrites à vendre.

L'IPP MLS® global et composé a augmenté de 7,27 % d'une année à l'autre en décembre, soit le gain le plus important en plus de cinq ans. La croissance des prix d'une année à l'autre s'est accélérée pour les maisons unifamiliales et les maisons en rangée et a ralenti pour les appartements.

On retrouve encore en tête des hausses les plus importantes d'une année à l'autre les maisons unifamiliales à deux étages (+9,15 %), qui sont suivies de près par les maisons unifamiliales à un étage (+6,63 %), les maisons en rangée (+6,12 %) et les appartements (+4,96 %).

La croissance des prix d'une année à l'autre variait beaucoup dans les marchés du logement locaux dont tient compte l'indice. On note les plus importantes hausses dans le Grand Vancouver (+18,87 %) et la vallée du Bas-Fraser (+14,35 %), suivies de près par le Grand Toronto (+10,01 %). En comparaison, les prix à Victoria et sur l'île de Vancouver ont accusé des gains entre 6 et 8 % d'une année à l'autre.

Par contre, les prix ont diminué d'environ 2 % d'une année à l'autre à Calgary et Saskatoon, et baissé d'environ 4 % à Regina. Bien que les baisses du prix des maisons à Calgary et Saskatoon soient une tendance assez récente, les prix à Regina connaissent une tendance à la baisse depuis le début de 2014.

Les prix ont monté légèrement d'une année à l'autre à Ottawa (+0,62 %), augmenté modérément dans le Grand Montréal (+1,81 %) et continué à dépasser l'Inflation des prix à la consommation dans le Grand Moncton (+3,88 %). (Tableau 1)

L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est un meilleur indicateur des tendances du prix que ce qu'il est possible d'obtenir à l'aide de moyennes, puisqu'il n'est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes, contrairement au prix moyen.

Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en décembre 2015 s'élevait à 454 342 $. Cela représente une hausse de 12 % d'une année à l'autre.

Le prix moyen à l'échelle nationale continue à subir l'influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent parmi les marchés de l’habitation les plus vigoureux et les plus chers au Canada. Si l'on ne tient pas compte de ces deux marchés dans les calculs, la moyenne est plus modeste à 336 994 $, et la hausse d'une année à l'autre baisse à 5,4 %. Malgré cela, la hausse reflète un tir à la corde entre les fortes hausses du prix moyen dans les marchés de l'habitation des environs du Grand Toronto et dans le Bas-Fraser de la Colombie-Britannique et les prix stables ou à la baisse ailleurs au Canada. Si l'on ne tient pas compte de la Colombie-Britannique et de l'Ontario dans les calculs, le prix moyen baisse encore plus pour atteindre 294 363 $, ce qui représente une baisse de 2,2 % d'une année à l'autre.

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VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données des systèmes MLS® sur les principaux marchés et les ventes réalisées à l'échelle nationale le mois précédent.

L'ACI tient à signaler que le prix moyen s'avère pratique pour déterminer les tendances au cours d'une période de temps, mais qu'il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d'une région géographique à l'autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.

Les systèmes MLS® sont des systèmes de commercialisation coopératifs exploités seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d'assurer la diffusion maximale des propriétés à vendre.

L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, se fait le porte-parole de plus de 109 000 courtiers et agents immobiliers répartis parmi 90 chambres et associations immobilières.

Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.

Pour de plus amples renseignements, communiquez avec :Pierre Leduc, Relations auprès des médiasL'Association canadienne de l'immeubleTéléphone : 613-237-7111 ou 613-884-1460Courriel : pleduc@crea.ca

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