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Le marché résidentiel canadien avance légèrement en mars

Selon les statistiques publiées aujourd'hui par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont augmenté quelque peu d'un mois à l'autre à l'échelle nationale en mars 2014.

Faits saillants :

Les ventes résidentielles ont augmenté de 1,0 % au pays de février à mars. Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 4,9 % supérieures aux résultats enregistrés en mars 2013. Le nombre de maisons nouvellement inscrites a grimpé de 0,5 % de février à mars. Le marché de l’habitation canadien demeure en position d'équilibre. Le prix de vente moyen au Canada a accusé une hausse de 6,0 % d'une année à l'autre en mars. L’Indice des prix des propriétés (IPP) MLS® a augmenté de 5,2 % d'une année à l'autre en mars.

Le nombre de ventes résidentielles traitées par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes a progressé de 1 % en mars 2014 par rapport au mois précédent. Ces résultats s'appuient sur les gains mensuels de 0,6 % réalisés le mois précédent, mais l'activité se situe plus près du creux atteint en janvier 2014 que du plus récent sommet atteint en août 2013.

Les ventes ont augmenté dans plus de la moitié de l'ensemble des marchés résidentiels locaux en mars, notamment dans plusieurs marchés urbains de la Colombie-Britannique, de l'Alberta et de l'Ontario. Bien que l'activité ait affiché une baisse mensuelle dans le Lower Mainland, en Colombie-Britannique, les ventes sont demeurées bien au-dessus des ventes réalisées l'an dernier.

« Les ventes dans plusieurs marchés résidentiels continuent de s’en remettre de l’hiver rigoureux », déclare la présidente de l’ACI, Beth Crosbie. « Par ailleurs, l’activité a ralenti dans certains marchés résidentiels de l’Ouest canadien. Cela démontre à quel point les tendances des marchés locaux et du marché national diffèrent parfois. Pour voir ce qui alimente le marché de l’habitation où vous habitez ou souhaitez habiter, le courtier ou agent immobilier de votre localité demeure toujours votre meilleure ressource. »

Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 4,9 % supérieures à celles de mars 2013. En mars, les ventes étaient en hausse dans 60 % des marchés locaux, par rapport à mars l’année dernière; les marchés du Grand Vancouver, de Calgary et du Grand Toronto sont ceux qui ont contribué le plus à l’augmentation des ventes au pays.

Même si l’activité a progressé par rapport à l’année précédente, les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) répertoriées en mars étaient de 8,2 % inférieures à la moyenne enregistrée pour le mois de mars au cours des 10 dernières années. Les résultats étaient semblables à l'activité réelle enregistrée au premier trimestre, soit en hausse de 2,8 % par rapport au premier trimestre de 2013, mais en baisse de 7,5 % comparativement à la moyenne notée au cours des dix dernières années.

« L'hiver difficile a sans doute poussé bon nombre d'acheteurs éventuels à reporter à plus tard l'achat d'une maison », fait constater Gregory Klump, économiste en chef de l'ACI. « Cela étant dit, il faudra attendre de voir ce qui se passe en avril, étant donné que, même si dans l'ensemble, les ventes se sont améliorées en mars, rien n'indique que la demande latente soit sur le point de se déclencher. »

« Il importe de garder à l'esprit qu'il y a une distinction à faire entre l'activité des ventes et la demande en logements », fait-il remarquer. « Certains marchés, comme ceux de Toronto et de Calgary, sont aux prises avec des situations d'offres multiples, et, au bout du compte, chacune d’elle aboutit à une seule vente. Cela signifie que les ventes au pays ont été retenues en raison d'une offre insuffisante et cela, malgré une forte demande dans certains marchés, étant donné qu’ensemble, le Grand Toronto et Calgary représentent un quart de l'activité nationale. »

Le nombre de nouvelles inscriptions est demeuré sensiblement le même en mars, ayant accusé une hausse de 0,5 % après une hausse mensuelle semblable enregistrée en février. L'offre de nouvelles inscriptions à l'échelle nationale est à la baisse depuis la chute soudaine survenue en décembre 2013.

Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions au pays se situait à 52,5 % en mars -- soit sensiblement inchangé (52,3 %) par rapport aux deux mois précédents. Depuis le début de 2010, le ratio demeure tout à fait en territoire équilibré, entre 40 et 60 %. Deux tiers des marchés locaux ont enregistré un ratio semblable des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions en mars.

Le nombre de mois d'inventaire est une autre importante mesure de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de ventes actuel.

Le nombre de mois d'inventaire s'élevait à 6,3 à l'échelle nationale à la fin de mars 2014, par rapport à 6,4 mois enregistrés à la fin de février, et 6,5 mois à la fin de janvier. Comme c'est le cas pour le ratio par rapport aux nouvelles inscriptions, le nombre de mois d'inventaire continue à indiquer que le marché de l’habitation est équilibré au pays.

Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au Canada en mars 2014 s’élevait à 401 419 $, soit une hausse de 6 % par rapport aux résultats obtenus au cours du même mois l'année dernière. Le ralentissement de la croissance d’une année à l’autre, par rapport à entre 8 % et 10 % depuis l’été dernier, est surtout attribuable à la baisse des ventes enregistrées dans le Grand Vancouver par rapport à l'activité nationale.

L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est un meilleur indicateur des tendances des prix puisqu'il n'est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes, contrairement au prix moyen.

Les indices composés et globaux de l'IPP MLS® ont augmenté de 5,19 % d'une année à l'autre en mars 2014; cela représente une légère hausse par rapport au gain de 5,05 % enregistré en février. La croissance annuelle des prix a repris dans toutes les catégories de maisons suivies par l'indice.

Les hausses des prix étaient concentrées parmi les maisons unifamiliales à deux étages, à 5,97 %, et des maisons unifamiliales à un étage, à 5,47 %. Les hausses des prix des maisons en rangée et des appartements ont suivi de près, de +4,09 % et de +3,91 % respectivement.

La croissance des prix d'une année à l'autre de l'IPP MLS® variait dans les marchés locaux pris en compte par l'indice. La progression des ventes s'est encore une fois révélée plus importante à Calgary (+9,48 %) et dans le Grand Toronto (+7,37 %). Par ailleurs, dans le Grand Vancouver, l'IPP MLS® a enregistré une hausse pour la cinquième année d'affilée (+3,73 %).

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