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Les ventes résidentielles canadiennes se stabilisent en décembre

Selon les statistiques publiées aujourd'hui par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'activité mensuelle du marché résidentiel de la revente était stable à l'échelle nationale en décembre 2012. Le marché a maintenu les niveaux enregistrés au mois d'août lorsque la demande s'est mise à ralentir dans le sillage du resserrement des règlements hypothécaires.

Faits saillants :

Les ventes résidentielles réalisées à l'échelle nationale ont baissé de 0,5 % de novembre à décembre. Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont baissé de 17,4 % par rapport à décembre 2011. Le nombre de nouveaux mandats a baissé de 1,3 % de novembre à décembre. Le marché résidentiel canadien reste fermement en position d'équilibre. Le prix moyen des maisons a haussé de 1,6 % au pays d'une année à l'autre en décembre. En décembre, l’IPP MLS® a augmenté de 3,3 %, soit son plus faible gain depuis avril 2011.

Les ventes de maisons conclues par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes ont baissé de 0,5 % d'un mois à l'autre en décembre 2012. Bien que les ventes aient peu changé à l'échelle nationale, en décembre le marché a repris dans un peu plus de la moitié de tous les marchés locaux.

« Les ventes réalisées à l'échelle nationale continuent à se maintenir à de bas niveaux depuis que les règlements hypothécaires ont été modifiés en 2012; il reste toutefois des écarts importants dans les tendances notées entre les marchés locaux et à l'intérieur de ces marchés », déclare le président de l'ACI, Wayne Moen. « Comme toujours, étant donné que les transactions immobilières s’effectuent à l'échelle locale, les acheteurs et propriétaires-vendeurs auraient intérêt à consulter leur agent ou courtier immobilier afin de mieux comprendre l'évolution du marché où ils résident ou songent à résider. »

Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 17,4 % inférieures aux résultats enregistrés en décembre 2011. Les ventes résidentielles de quatre marchés locaux sur cinq ont affiché un recul annuel en décembre, à l’exception notable de Calgary, où l’activité a haussé de 7 % d’une année à l’autre.

Les ventes ont été désavantagées par les cinq fins de semaine de décembre de 2012, étant donné qu’il s’effectue moins de transactions en fin de semaine. Cet effet des jours ouvrables compte parmi les facteurs dont il faut tenir compte dans la désaisonnalisation.

« Les ventes réalisées en décembre ressemblaient à celles de septembre en ce qu’il y avait moins de jours ouvrables en décembre par rapport au même mois l’année précédente et comparativement à la plupart des années précédentes », a fait constater Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI. « Il a fallu en tenir compte dans la baisse annuelle des ventes résidentielles enregistrées en décembre. »

Au total, 453 372 maisons ont changé de main par l'entremise des systèmes MLS® canadiens en 2012. Cela représente une baisse de 1,1 % par rapport à l'activité annuelle enregistrée en 2011, et une baisse de 1,4 % par rapport à la moyenne annuelle notée au cours des dix dernières années (2002 à 2011).

tableau de l'interêtC'est la cinquième année d'affilée que les ventes résidentielles annuelles se rapprochent de 450 000 logements. « Les resserrements successifs des règlements hypothécaires ont freiné le marché résidentiel durant une période prolongée de bas taux d'intérêt », ajouta Klump.

Le nombre de maisons nouvellement inscrites a chuté de 1,3 % d'un mois à l'autre en décembre. Le nouvel inventaire, allié à la baisse mensuelle de 1,1 % enregistrée en novembre et à celle de 4,1 % rapportée en octobre, a atteint son niveau le plus bas depuis mars 2011.

Bien que la région du Grand Toronto ait accusé la baisse la plus importante en décembre, les nouvelles inscriptions ont baissé de moitié dans tous les marchés locaux, y compris ceux du Grand Vancouver, de la vallée du Fraser et de l'île de Vancouver.

« Il est possible que le recul du nouvel inventaire soit le reflet des offres d'achat inférieures au prix demandé présentées aux propriétaires-vendeurs qui ne sont aucunement obligés de vendre. Ces derniers choisissent plutôt de retirer leurs maisons du marché une fois que l'inscription arrive à échéance », affirme Klump. « En l'absence de pressions économiques telles que la montée en flèche des taux d'intérêt ou une chute abrupte du secteur de l'emploi, on peut s'attendre à ce que cette dynamique tienne le marché résidentiel en équilibre. »

Compte tenu de la perte de vitesse des ventes et des nouveaux mandats, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions à l'échelle nationale a très peu changé, ayant atteint 50,8 % en décembre par rapport à 50,4 % en novembre. Selon le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions qui se situe entre 40 % et 60 %, trois marchés locaux sur cinq étaient équilibrés en décembre.

Le nombre de mois d'inventaire est une autre importante mesure de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Le nombre de mois en inventaire désigne le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre l'inventaire actuel au taux de ventes actuel. Ce nombre avait trop peu changé en novembre.

À l'échelle nationale, le nombre de mois d'inventaire se situait à 6,7 mois à la fin de décembre 2012, soit au même point qu'il était à la fin de novembre. Le nombre de mois d'inventaire à l'échelle nationale est demeuré près des 6,6 mois enregistrés depuis août 2012.

Au pays, le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues en décembre 2012 était près de 352 800 $, ce qui représente une hausse de 1,6 % par rapport à décembre 2011. Le prix moyen à l'échelle nationale continue à subir l'influence des ventes en baisse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto comparativement à la même période l'année précédente. Si on exclut ces deux marchés du calcul du prix moyen à l'échelle nationale, on note une augmentation de 3,3 % d'une année à l'autre.

Au pays, le prix moyen des ventes réalisées par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes s'élevait à 363 740 $, soit une hausse de 0,3 % par rapport à 2011. Si on exclut le Grand Vancouver et le Grand Toronto des statistiques annuelles, on obtient une hausse de 2,8 %.

Contrairement au prix moyen, l'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) n'est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes, il est donc un meilleur indicateur des tendances du prix des propriétés au Canada.

tableau de l'interêtLes indices composés et globaux de l'IPP MLS® ont augmenté de 3,3 % d'une année à l'autre en décembre. C'était la huitième fois en autant de mois que les hausses de prix d'une année à l'autre se sont affaiblies, et que le taux de croissance était le plus lent depuis avril 2011. (Graphique 2)

D'une année à l'autre, le prix des maisons unifamiliales à un étage et à deux étages a baissé de 4,0 % et celui des appartements, de 1,2 %. Par contre, le secteur des maisons en rangée a haussé de 2,0 % d'une année à l'autre. La hausse des prix des maisons unifamiliales à un étage est demeurée inchangée depuis novembre, à 4,9 %.

Même si la progression la plus rapide de l’IPP MLS® a eu lieu à Regina (10,5 % en 12 mois), la hausse était la moins importante depuis mars. La croissance des prix s'est également modérée dans la région du Grand Toronto (4,1 % en 12 mois) et la vallée du Fraser (0,5 % en 12 mois).

Par contre, en 12 mois, l’IPP MLS® a augmenté de 7,4 % à Calgary et de 3,3 % dans le Grand Montréal, alors que dans le Grand Vancouver, l'IPP MLS® a chuté de 2,3 % d'une année à l'autre en décembre.

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VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données sur les principaux marchés et sur les ventes MLS® réalisées à l'échelle nationale le mois précédent.

L'ACI tient à signaler que le prix moyen s'avère pratique pour déterminer les tendances au cours d'une période de temps, mais qu'il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d'une région géographique à l'autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.

Le système MLS® est un système de commercialisation coopératif exploité seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d'assurer la diffusion maximum des propriétés à vendre.

L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, représente les intérêts de plus de 106 000 courtiers et agents immobiliers, qui relèvent de plus de 100 chambres et associations immobilières.

Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.

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