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Le marché résidentiel canadien accuse un recul en janvier

Selon les statistiques publiées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), le marché résidentiel de la revente à l’échelle nationale a accusé un recul en janvier 2012, par rapport aux résultats favorables enregistrés en décembre 2011.Faits saillants :

Les ventes de maisons ont baissé de 4,5 % de décembre à janvier. Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont dépassé de 4 % les niveaux rapportés en janvier 2011, et sont conformes aux moyennes notées en janvier au cours des cinq et dix dernières années. Le nombre de maisons nouvellement inscrites a baissé légèrement de 1,4 % en janvier par rapport au mois précédent. En raison des faibles ventes et d’une augmentation de maisons nouvellement inscrites, le marché national de l’habitation a progressé davantage vers un marché équilibré. En janvier, le prix moyen des maisons a augmenté de moins de 2 % d’une année à l’autre; cela représente une des hausses les plus modérées au cours de la dernière année. Les ventes répertoriées par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes ont diminué de 4,5 % de décembre 2011 à janvier 2012. Cela représente la première baisse mensuelle des ventes depuis août 2011 et la baisse la plus importante depuis juillet 2010. La baisse mensuelle a renversé une série de hausses mensuelles notées au cours des derniers mois de l’année et ramené le volume des ventes à l’échelle nationale au niveau enregistré à la fin du troisième trimestre de 2011.

« Le marché de l’habitation se stabilise et demeure bien équilibré à l’échelle nationale », a fait savoir le président de l’ACI, Gary Morse. « Ceci dit, les prévisions sur la croissance de l’économie et de l’emploi varient considérablement dans les différentes régions du pays, ce qui laisse entrevoir une prolongation éventuelle de cette tendance à la baisse dans certains marchés, ainsi que la possibilité que la demande augmente si l’on se fie aux aspects fondamentaux dans d’autres marchés. Toutes les transactions immobilières s’effectuent à l’échelle locale, il faut donc en discuter avec votre courtier ou agent immobilier afin de comprendre comment se dessinent les tendances des prix dans votre quartier. »

Les ventes étaient en baisse dans plus de la moitié des marchés locaux en janvier comparativement au mois précédent. Sous l’effet du recul dans les régions du Grand Toronto et de Montréal, la demande a également faibli dans certains des autres principaux marchés urbains dont la vallée du Fraser, Calgary, Edmonton, Winnipeg, Ottawa et le Grand Vancouver.

Les ventes réelles (non corrigées des variantes saisonnières) réalisées à l’échelle nationale ont dépassé de 4 % les résultats atteints en janvier l’année dernière, soit la plus petite augmentation d’une année à l’autre depuis mai l’année dernière. Comme cela s’est produit pendant un certain nombre de mois l’année dernière, les ventes réelles en janvier 2012 s’approchaient de la moyenne des cinq et dix dernières années pour le mois.

Le nombre de maisons nouvellement inscrites a diminué de 1,4 % en janvier par rapport au mois précédent, à la suite d’une augmentation de 2,9 % en décembre. Le recul mensuel du nouvel inventaire reflète une baisse des nouveaux mandats dans certains des plus importants centres urbains du Canada, ce qui compense la hausse de nouveaux mandats à Vancouver.

Avec la chute des ventes en janvier, le marché national est retourné à la valeur médiane d’un marché équilibré et a renversé la récente tendance qui avait vu le marché se resserrer au cours des quatre derniers mois de 2011. Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions, qui sert à mesurer l’équilibre du marché, se situait à 53,8 % à l’échelle nationale en janvier, soit un recul par rapport à 55,5 % en décembre et à 55,4 % en novembre.

Selon le ratio des ventes par rapport aux nouveaux mandats qui se situait entre 40 et 60 % en janvier, 60 % des marchés canadiens locaux étaient équilibrés. Comparativement à décembre, il y avait beaucoup moins de marchés favorisant l’acheteur ou le vendeur, et beaucoup plus de marchés équilibrés.

Le nombre de mois d’inventaire se situait à six mois à la fin de janvier à l’échelle nationale, ce qui représente une hausse par rapport aux 5,7 mois enregistrés en décembre 2011 et un retour au même point qu’en octobre 2011. Le nombre de mois d’inventaire représente le nombre de mois qu’il faudrait compter pour vendre l’inventaire actuel au taux de ventes actuel. Il peut également servir à mesurer l’écart entre l’offre et la demande sur le marché de l’habitation.

Au pays, le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues en janvier 2012 se situait à 348 178 $, soit une augmentation de 1,2 % par rapport au niveau enregistré à pareille date l’année dernière. Cette augmentation figure parmi les plus faibles augmentations depuis la fin de 2010.

Compte tenu des ventes désaisonnalisées, le prix moyen des maisons a augmenté de 1,6 % d’un mois à l’autre, accusant une remontée par rapport à la baisse d’une ampleur similaire enregistrée en décembre. Ce profil se reflète dans la tendance du nouvel Indice des prix des propriétés MLS® (IPP), lancé dernièrement et qui a été publié le 6 février.

« On s’attend à ce que les comparaisons du prix moyen national d’une année à l’autre deviennent très instables et qu’elles se détériorent même, compte tenu de l’évolution du prix moyen au cours de la première moitié de 2011 à Vancouver », affirme l’économiste en chef à l’ACI, Gregory Klump. « À ce moment-là, les ventes de maisons haut de gamme dans les quartiers les plus dispendieux de Vancouver ont atteint des niveaux records qui ont considérablement faussé à la hausse le prix moyen à l’échelle nationale. On ne s’attend pas à ce que ce phénomène se répète cette année. Par conséquent, les comparaisons du prix moyen national d’une année à l’autre au cours des prochains mois refléteront un effet de base ascendant biaisé. Pour cette raison, il faudrait garder les comparaisons d’une année à l’autre en perspective. L’évolution de l’Indice des prix des propriétés MLS® fournira des indications très importantes sur les tendances des prix puisque l’Indice n’est pas touché par le problème des décalages dans la composition du mélange des ventes. »

L’IPP MLS® tient également compte de la contribution de diverses caractéristiques quantitatives et qualitatives à l’explication du prix des propriétés, ce qui permet de mieux suivre l’évolution des tendances des prix des propriétés canadiennes que toute autre mesure.

VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données sur les principaux marchés et sur les ventes MLS® réalisées à l’échelle nationale le mois précédent.

L’ACI tient à signaler que le prix moyen s’avère pratique pour déterminer les tendances au cours d’une période de temps, mais qu’il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d’une région géographique à l’autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.

Le système MLS® est un système de commercialisation coopératif exploité seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d’assurer la diffusion maximum des propriétés à vendre.

L’Association canadienne de l’immeuble (ACI), l’une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, représente les intérêts de plus de 100 000 courtiers et agents immobiliers, qui relèvent de plus de 100 chambres et associations immobilières.

D’autres renseignements sont affichés au http://www.crea.ca/fr_public/news_stats/news_releases.htm.

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