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Nouvelles prévisions de l’ACI sur le marché de la revente

Ottawa (Ontario), le 15 juin 2016 - L’Association canadienne de l’immeuble (ACI) a révisé ses prévisions des ventes résidentielles qui seront réalisées par l’entremise des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes en 2016 et 2017.

Les tendances du marché canadien de la revente qui caractérisaient 2015 se sont renforcées. Les ventes résidentielles et le prix moyen à l’échelle nationale ont atteint de nouveaux sommets au cours des six premiers mois de 2016, et ce, en dépit d’une pénurie croissante d’offres de maisons unifamiliales en Colombie-Britannique et en Ontario, notamment dans la vallée du Bas-Fraser et dans le Grand Toronto et ses environs.

Les hausses des prix dans ces régions font contraste aux baisses dans les provinces où les prévisions économiques et celles du marché de l’habitation sont liées étroitement à la perspective du secteur pétrolier et d’autres secteurs de ressources naturelles. Ailleurs, à Ottawa et à Montréal par exemple, le prix des maisons augmente à un rythme modeste.

Si on exclut la Colombie-Britannique et l’Ontario, le marché devrait se rééquilibrer à mesure que la pénurie d’offres fait augmenter le prix des maisons et freine les transactions; par ailleurs, la demande en logements demeurera vigoureuse dans ces provinces et les taux d’intérêt resteront bas. Par conséquent, on s’attend à ce que les ventes reculent en Colombie-Britannique et en Ontario, de même que dans l’ensemble du pays.

Les ventes en Alberta, en Saskatchewan et à Terre-Neuve-et-Labrador devront lutter pour reprendre le dessus cette année, ce qui fera baisser davantage le prix des maisons. Dans la plupart des autres provinces, les ventes résidentielles et le prix moyen devraient s’améliorer tandis que leurs économies se renforceront et que leurs bas taux d’intérêt se maintiendront.

En 2016, on prévoit que les ventes à l’échelle nationale atteignent 536 400 logements, soit une hausse de 6,1 %. Cela représente un nouveau record annuel, quoiqu’il demeure en dessous du sommet atteint en 2007, par suite du rajustement en fonction de la croissance démographique. (Graphique A)

La Colombie-Britannique devrait enregistrer la hausse annuelle la plus importante cette année (+20 %), alors qu’on s’attend à ce que l’Alberta affiche une baisse annuelle record (-11,5 %). Bien que la demande en logements demeure forte parmi plusieurs marchés résidentiels en Ontario, on prévoit qu’une offre insuffisante freinera la hausse des ventes (+5,2 %) cette année.

Les ventes devraient augmenter au Manitoba (+7,1 %), au Québec (+5,1 %) et en Nouvelle-Écosse (+5,8 %), ce qui reflèterait les améliorations économiques prévues dans ces provinces. Au Nouveau-Brunswick, en raison des ventes résidentielles vigoureuses vers la fin de l’année dernière et d’un faible début d’année en 2016, on s’attend à un faible recul annuel des ventes cette année et ce, malgré l’attente d’une amélioration sur le plan économique.

En Saskatchewan et à Terre-Neuve-et-Labrador, où les prévisions du marché de l’habitation sont liées à la perspective des prix du secteur des ressources naturelles, les ventes annuelles devraient reculer de 4 % et de 1 % respectivement cette année.

Les prix ont continué à grimper en Colombie-Britannique et en Ontario, et récemment, les ventes dans ces marchés immobiliers à prix élevés ont atteint des sommets inégalés. Par conséquent, les prévisions de l’ACI à l’égard du prix moyen national ont été révisées à la hausse, à 490 700 $ en 2016, ce qui représente une hausse annuelle de 10,8 %.

Pour illustrer jusqu’à quel point les ventes provinciales influent sur le prix moyen national, mentionnons que la Colombie-Britannique est la seule province où le prix résidentiel moyen progressera à un rythme plus rapide (+13,5 %) que la moyenne nationale en 2016. On prévoit que le prix moyen en Ontario augmentera plus ou moins au même rythme que dans l’ensemble du pays.

En 2016, le prix moyen devrait augmenter de 1,4 % au Manitoba, de 1,1 % au Québec, de 1,4 % au Nouveau-Brunswick et de 0,2 % en Nouvelle-Écosse. Compte tenu de la récente vigueur du marché à l’Île-du-Prince-Édouard, on prévoit que le prix moyen dans cette province augmente de 4,5 % en 2016.

Les prévisions à l’égard du prix moyen en Alberta ont été révisées à la hausse et on prévoit maintenant une hausse modeste (+0,5 %) cette année, à mesure que le nombre d’inscriptions dans cette province continue à baisser en raison des ventes. Par contre, on s’attend à ce que le prix moyen baisse en Saskatchewan (-1,4 %) et que Terre-Neuve-et-Labrador enregistre une baisse considérable (-8 %).

En 2017, le nombre de ventes à l’échelle nationale devrait s’élever à 537 500 logements; autrement dit, il demeurera sensiblement le même (+0,2 %) par rapport aux prévisions de cette année. On prévoit que l’activité en Colombie-Britannique et en Ontario demeure vigoureuse, sans toutefois atteindre les records prévus cette année; on attribue cela à la détérioration de l’accessibilité au logement et à l’offre insuffisante.

Entretemps, la confiance des consommateurs devrait être sur le point de se raffermir et d’attirer les acheteurs au marché immobilier en Alberta et en Saskatchewan, à mesure que le prix du pétrole et les perspectives économiques s’améliorent. Cela devrait contribuer à une modeste reprise des ventes dans ces provinces en 2017.

Selon les prévisions, la Colombie-Britannique enregistrera une baisse de ventes annuelles de 2,3 % en 2017, tandis qu’en Ontario, on prévoit un recul des ventes annuelles de 0,6 % en 2017.

Les ventes continueront d’augmenter au Manitoba, au Québec et en Nouvelle-Écosse l’an prochain, reflétant ainsi les prévisions d’une amélioration de la perspective économique de ces provinces. Entretemps, on prévoit que les ventes à l’Île-du-Prince-Édouard se maintiendront près des ventes record prévues pour 2016, tandis que l’économie de cette province continuera à profiter de la baisse du dollar canadien.

Selon les prévisions, le prix moyen dans l’ensemble du pays demeurera stable (+0,1 %, ou environ 400 $) à 491 100 $ l’an prochain, alors que la plupart des provinces enregistreront des augmentations de prix modestes, près ou en dessous de l’inflation.

Le faible taux de croissance du prix moyen à l’échelle nationale en 2017 reflète principalement l’effet qu’auront les prévisions d’un ralentissement des ventes en Colombie-Britannique et en Ontario. Les ventes de luxe dans ces deux provinces devraient revenir aux niveaux record actuels, ce qui aura pour effet de faire baisser leur part des ventes totales. Une offre abondante d’inscriptions par rapport à la demande continuera à limiter la hausse des prix dans d’autres provinces, bien que les stocks aient commencé à diminuer dans les provinces où l’offre avait augmenté depuis quelques années.

Sauf indication contraire, toutes les données dans le présent communiqué sont des données désaisonnalisées, c'est-à-dire des chiffres corrigés des variations saisonnières. Cela permet donc d'analyser les variations mensuelles et les tendances fondamentales des données.

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À propos de l’Association canadienne de l’immeubleL’Association canadienne de l’immeuble (ACI), l’une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, se fait le porte-parole de plus de 115 000 courtiers et agents immobiliers répartis parmi 90 chambres et associations immobilières.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :Pierre Leduc, Relations auprès des médiasL’Association canadienne de l’immeubleTél. : 613-237-7111 ou 613-884-1460Courriel : pleduc@crea.ca

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