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L’ACI met à jour ses prévisions sur le marché de la revente

Un hiver particulièrement rigoureux a freiné le démarrage des ventes en 2014 à l'échelle nationale. À la fin du premier trimestre, la dynamique des ventes à l'approche du printemps a été limitée par une pénurie continue d'inscriptions dans un certain nombre de marchés locaux. La hausse de propriétés nouvellement inscrites en avril et mai a appuyé une augmentation des ventes. Le report des ventes et des inscriptions reflète le retard initial de la saison d'achat des maisons au printemps, si bien que les ventes totales pour la période s'étendant de mars à mai ont largement correspondu aux résultats anticipés et à des niveaux moyens. Ces reports sont susceptibles d'avoir été en grande partie épuisés, ce qui suggère que le dynamisme des ventes à l'approche de l'été risque d'être passager. Les prévisions de l’ACI en ce qui concerne les ventes de 2014 demeurent pratiquement inchangées par rapport aux prévisions publiées en mars. À ce moment‐là, on s’attendait à ce que les taux d’intérêt commencent à monter durant la deuxième moitié de l’année. Cependant, il semblerait maintenant que les taux d’intérêt ne commenceront peut‐être pas à monter avant la fin de l’année, ce qui persiste à faire en sorte que l’accession à la propriété demeure abordable jusqu’à la fin de 2014. On prévoit que les ventes atteignent 463 400 logements en 2014, ce qui représente une hausse de 1,2 % comparativement à 2013. Cette hausse a peu changé par rapport aux prévisions de l'ACI de 463 700 ventes(une hausse de 1,3 %) publiées en mars. On s’attend à ce que les ventes concordent plus ou moins à la moyenne enregistrée au cours des dix dernières années et qu'elles se rapprochent sensiblement de 450 000 logements pour un septième mois d'affilée. (Graphique A) La Colombie‐Britannique devrait enregistrer la hausse la plus importante d'une année à l'autre, soit 8,3 %, et contribuer en grande partie à l'augmentation des ventes à l'échelle nationale. L'augmentation des ventes projetée en Colombie‐Britannique cette année reflète grandement le lent départ de 2013. On s'attend à ce que les ventes annuelles en Alberta augmentent de 3,8 % en 2014, tandis que l'activité en Saskatchewan, au Manitoba et en Ontario devrait être sensiblement à égalité avec les niveaux enregistrés en 2013. On prévoit une baisse des ventes de 1,7 % au Québec, de 4,2 % au Nouveau‐Brunswick, de 5,1 % en Nouvelle‐Écosse et de 2,6 % à Terre‐Neuve‐et‐Labrador en 2014. En 2015, la projection pour l'économie, les emplois et les revenus est une année d’amélioration soutenue, accompagnée d'une augmentation lente et graduelle des taux hypothécaires fixes et variables. Tout bien considéré, ces deux facteurs opposés devraient profiter le plus aux marchés du logement où les ventes sont actuellement plus faibles, mais où les prix demeurent plus abordables. Les ventes dans les marchés relativement moins abordables sont susceptibles d'être plus sensibles à des taux hypothécaires fixes plus élevés, que ce soit du point de vue des paiements hypothécaires mensuels plus élevés ou de l'admissibilité à un financement hypothécaire fondé sur la publication des taux des prêts hypothécaires de cinq ans. En soi, les provinces à l’est de l'Ontario devraient afficher les gains les plus importants des ventes en 2015, d'environ 2,5 % à 5 %, tandis que les ventes dans les provinces allant de la Colombie‐Britannique à l'Ontariodevraient peu changer. On s'attend donc à ce que les ventes à l'échelle nationale atteignent 467 800 logements en 2015, ce qui représente une autre hausse annuelle de 0,9 %. Cela entraînerait des ventes correspondant à la moyennenotée au cours des dix dernières années pour la huitième année d'affilée. Les prix moyens sont demeurés fermes, et ils continuent de refléter une hausse du pourcentage des ventes nationales parmi certains des marchés les plus actifs et chers au Canada comparativement à l'année passée. De plus, on remarque une surchauffe des prix dans certains marchés, particulièrement à Calgary et à Toronto où les propriétés unifamiliales demeurent difficiles à trouver. On s'attend à ce que le prix résidentiel moyen à l'échelle nationale augmente de 5,7 % pour atteindre 404 300 $ en 2014 et à des gains semblables en Colombie‐Britannique, en Alberta et en Ontario. On prévoit que les prix moyens accusent des changements plus modestes dans toutes les autres provinces cette année.Le prix moyen à l'échelle nationale devrait augmenter encore de 0,7 % en 2015 pour atteindre 407 300 $. L'Alberta et le Manitoba sont les provinces où l'on s'attend à ce que les prix moyens augmentent de 2 % en 2015, suivies de près par l'Ontario à 1,2 %. Dans toutes les autres provinces, on prévoit que les prix moyensrestent stables, en augmentant de moins d'un point de pourcentage.

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