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Pause de la chute des ventes au Canada et baisse du prix moyen national en avril

La chute des ventes de propriétés au Canada s’est interrompue en avril, selon les dernières données de L’Association canadienne de l’immobilier (ACI).

Avant d’examiner cette situation plus en détail, voici un aperçu des dernières données relatives au marché de l’habitation canadien :

  • À l’échelle nationale, les ventes de propriétés sont restées pratiquement inchangées (-0,1 %) en avril par rapport à mars et les ventes mensuelles réelles (non désaisonnalisées) ont été inférieures de 9,8 % à celles d’avril 2024.
  • Le nombre de nouvelles inscriptions a diminué de 1 % en avril par rapport à mars.
  • L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) – l’outil le plus précis pour évaluer les niveaux et les tendances des prix des propriétés d’un quartier – a reculé de 1,2 % d’un mois à l’autre et de 3,6 % d’une année à l’autre.
  • Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays était de 679 866 $, en baisse de 3,9 % depuis avril 2024.

Une pause dans la baisse des ventes de propriétés

Shaun Cathcart, économiste principal de l’ACI, a déclaré que les baisses d’un mois à l’autre depuis décembre se sont traduites par une baisse cumulative d’environ 20 % et restaient inférieures d’environ 10 % aux niveaux des ventes de propriétés d’avril 2024.

Au total, 44 300 propriétés résidentielles ont été vendues au Canada le mois dernier, comparativement à 49 135 l’année dernière.

Comme le montre le graphique ci-dessus, les ventes de propriétés ont fluctué depuis les dernières années (remarquez les baisses à l’été et à l’automne 2022, lorsque les taux d’intérêt étaient en hausse, ainsi qu’à la fin de 2023, avant que la Banque du Canada ne commence à réduire ces taux).

« La différence cette fois-ci est qu’il y a beaucoup plus d’inventaire qu’à l’époque », a souligné M. Cathcart dans le Rapport sur le marché de l’habitation de l’ACI (la vidéo intégrale est disponible ci-dessous – en anglais seulement).

Bien entendu, les consommateurs ne font pas vraiment confiance à l’économie de nos jours, qui est fortement touchée par l’incertitude tarifaire.

Baisse du nombre de propriétés sur le marché en avril

Les nouvelles inscriptions ont diminué de 1 % d’un mois à l’autre en avril. Selon l’ACI, 183 000 propriétés étaient inscrites à la vente à la fin d’avril 2025, soit une hausse de 14,3 % par rapport à l’année précédente, mais les inscriptions sont toujours inférieures à la moyenne à long terme d’environ 201 000 inscriptions pour cette période.

Cette situation, combinée à la stagnation des ventes, a fait grimper le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions au pays à 46,8 %, comparativement à 46,4 % en mars. (Un ratio compris entre 45 % et 65 % correspond généralement à un marché de l’habitation équilibré.)

Toutefois, comme nous l’avons déjà dit à maintes reprises, tous les marchés immobiliers sont locaux et ce qui se passe en Ontario ou en Colombie-Britannique n’est pas le reflet de ce qui se passe ailleurs. Alors que les inventaires atteignent des sommets inégalés depuis 10 et 15 ans à Toronto et à Vancouver, respectivement, ils restent proches de leurs niveaux les plus bas en 20 ans dans des endroits comme les Prairies et la côte Est, mentionne M. Cathcart dans le Rapport sur le marché de l’habitation.

« Le nombre de propriétés à vendre au Canada est presque revenu à la normale, mais cela s’explique par des inventaires plus élevés en Colombie-Britannique et en Ontario, et des inventaires plus serrés partout ailleurs », a déclaré Valérie Paquin, présidente du conseil d’administration de l’ACI de 2025-2026.

Baisse du prix moyen national

Le prix moyen national est en fait une histoire à deux voix, ce qui, selon M. Cathcart, ne permet pas de brosser un tableau exact de la situation. Si les choses semblent se stabiliser à l’échelle nationale, comme le montre le graphique ci-dessous, ce dernier ne reflète pas particulièrement bien le marché.

Le prix moyen non désaisonnalisé des propriétés vendues au pays est de 679 866 $, soit une baisse de 3,9 % par rapport à l’année dernière; mais jetons un coup d’œil aux marchés locaux.

Les marchés les plus chers de l’Ontario et de la Colombie-Britannique continuent d’enregistrer des baisses de prix bien au-delà de ce déclin, tandis que les régions traditionnellement plus abordables (les Maritimes, le Québec, le Manitoba et la Saskatchewan) voient leurs prix augmenter. (Lisez la dernière révision par l’ACI de ses prévisions immobilières pour 2025 pour savoir où les prix et les ventes de propriétés devraient se situer).

Matt Day

Matt Day a été journaliste multimédia reconnu sur le plan national, et il apporte cette expérience à L’Association canadienne de l’immeuble, où il occupe le poste de conseiller en Communications. Matt offre du soutien professionnel en matière de rédaction, de médias numériques et de communications à l’ACI et participe à la création de contenu stimulant pour les médias sociaux. Au Café ACI, il écrit régulièrement des articles intéressants et divertissants pour les détenteurs du titre REALTOR®. Matt est photographe professionnel, mais il rêve de devenir une vedette du rock. Il s’adonne aussi au vélo de montagne, au ski et à la randonnée pédestre, et ne jure que par l’utilisation de la virgule de série.

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