Café ACI | Les débuts d’un héritage de défense des intérêts… Skip to content

Les débuts d’un héritage de défense des intérêts politiques : l’histoire du CAP de l’ACI

Célébration de 40 ans d’excellence en matière de défense des intérêts au Canada.  

Depuis 40 ans, des membres de l’ACI de partout au Canada se réunissent à Ottawa dans un seul but : faire en sorte que le rêve de l’accession à la propriété reste à la portée des Canadiens et contribuer à bâtir un pays plus fort et plus prospère. 

Voici l’histoire des Journées du Comité d’action politique (CAP) de L’Association canadienne de l’immobilier (ACI), un exercice de démocratie locale et un témoignage de la puissance durable de la défense des intérêts.

Les Journées du CAP de l’ACI représentent plus qu’une simple conférence; elles sont un exemple concret de la démocratie canadienne en action. Les membres de l’ACI rencontrent leurs députés non pas en tant que lobbyistes rémunérés, mais en tant qu’électeurs, voisins et professionnels locaux de confiance. Ils sensibilisent les députés aux familles qui ont du mal à acheter une première propriété, aux personnes âgées qui espèrent déménager dans un logement plus petit dans la dignité et aux collectivités qui s’efforcent de construire davantage de logements pour accueillir la prochaine génération. 

Ce qui a commencé comme une simple idée en 1985 s’est transformé en un événement annuel qui a perduré. Voici un retour en arrière sur la façon dont un mouvement populaire a évolué pour devenir une tradition depuis déjà 40 ans au sein de l’ACI. 

Aller à :

Les débuts : façonner l’avenir de la défense des intérêts au sein de l’ACI

L’histoire des Journées du CAP commence bien avant que le premier membre de l’ACI franchisse les portes du Château Laurier. 

Les origines de notre travail de défense des intérêts remontent à la Seconde Guerre mondiale, lorsque les leaders du secteur immobilier craignaient que les mesures temporaires prises en temps de guerre, telles que le contrôle des loyers et les restrictions à l’accession à la propriété, ne deviennent permanentes après la guerre. 

Dès ses débuts, L’Association canadienne des chambres d’immeuble (qui deviendra plus tard l’ACI) a compris que pour protéger les droits de propriété et élargir les possibilités, ses membres devaient s’engager politiquement. 

Les membres de l’ACI unissent leurs efforts 

Ce travail a notamment consisté en d’importantes activités de défense des intérêts tout au long des années 1980 et 1990 afin d’essayer de faire inscrire les droits de propriété privée dans la Constitution canadienne.  

À l’automne 1981, le ministre des Finances Allan MacEachen a présenté un budget qui est rapidement devenu tristement célèbre parmi les groupes d’affaires et les contribuables canadiens, provoquant une levée de boucliers dans tout le pays. Les taux d’intérêt atteignaient des sommets historiques – les taux hypothécaires frôlaient les 20 % – et pourtant, le gouvernement proposait de nouvelles restrictions sur la déductibilité des frais d’intérêt sur les prêts à des fins d’investissement. 

Pour les courtiers et agents immobiliers, déjà préoccupés par l’abordabilité et la fragilité du marché immobilier, ce budget était un signal d’alarme. L’ACI a qualifié ces mesures de « politiques destructrices » qui nuiraient à l’investissement, saperaient la confiance et rendraient plus difficiles l’achat et la vente de biens immobiliers pour les Canadiens. 

L’influence des pairs du secteur fait naître une idée

Parallèlement, l’ACI surveillait l’évolution de la situation au sud de la frontière. 

La National Association of REALTORS® (NAR) avait été la première à mener une campagne de sensibilisation à grande échelle auprès de la population grâce à sa conférence semestrielle à Washington, D.C., où des milliers d’agents immobiliers se rendaient chaque année pour rencontrer leurs membres du Congrès au Capitole. 

Le modèle était simple, mais efficace : former les agents immobiliers sur les questions clés, puis les envoyer à des réunions en face-à-face, armés de faits, d’histoires locales et d’un message collectif fort. Les dirigeants de l’ACI ont constaté l’efficacité de cette approche et ont commencé à envisager une version canadienne. 

Le modèle était simple, mais efficace : former les agents immobiliers sur les questions clés, puis les envoyer à des réunions en face-à-face, armés de faits, d’histoires locales et d’un message collectif fort. » 

Le secteur immobilier n’était pas seul. L’ACI s’est jointe à une coalition d’autres associations nationales pour faire pression en faveur du changement. Ce qui distinguait toutefois les membres de l’ACI était leur capacité à traduire la politique fiscale en impacts quotidiens. 

Dans le cadre de rencontres avec les députés, ils ont pu contextualiser ce que ces mesures signifieraient pour les acheteurs qui tentent d’obtenir un prêt hypothécaire, pour les petits investisseurs qui tentent de financer des logements locatifs et pour les collectivités qui ont déjà du mal à faire face aux coûts. L’ACI s’est mobilisée à la fois par une représentation directe à Ottawa et par le biais de son réseau émergent de chambres et d’associations, veillant à ce que les députés entendent le même message dans leurs circonscriptions que les responsables des finances à Ottawa. 

Le succès obtenu sur le terrain a conduit à la mise en place d’initiatives permanentes

La campagne a été couronnée de succès. 

En juin 1982, moins d’un an après le dépôt du budget, le gouvernement a fait marche arrière. Un budget correctif a été déposé, qui annulait les mesures les plus préjudiciables et rétablissait la déduction des intérêts sur les prêts à l’investissement. En outre, le budget de 1982 prévoyait une subvention pour les acheteurs d’une première propriété, ce que l’ACI a soutenu.  

Cette même année, l’ACI a également créé officiellement son comité des relations gouvernementales (devenu plus tard le comité des affaires fédérales), établissant ainsi une structure permanente pour la défense des intérêts au niveau national. En 1984, l’ACI a publié The Deficit Albatross, un document de recherche largement cité qui proposait des mesures concrètes en matière de discipline budgétaire. Il signalait au Parlement que les courtiers et agents immobiliers étaient des contributeurs sérieux à l’élaboration des politiques, et pas seulement des défenseurs du secteur. 

L’ACI elle-même était également en pleine transformation. En 1986, l’ACI a déménagé son siège social du 99, chemin Duncan Mill, à Toronto, à Ottawa, ce qui a rapproché le personnel de la Colline du Parlement et souligné l’importance d’établir des relations à long terme avec les décideurs fédéraux.Cette présence physique à Ottawa symbolise le nouvel engagement de l’ACI envers la défense des intérêts et donne plus de poids à l’idée d’impliquer les membres directement dans le processus politique. 

Ce fut le début d’une tradition qui allait devenir l’un des événements de défense des intérêts les plus respectés au Canada. 

1985 : Les toutes premières Journées du CAP 

Au printemps 1985, environ 50 courtiers et agents immobiliers de tout le pays se sont réunis au Château Laurier, à Ottawa, pour rencontrer 60 à 70 députés. Ils ont suivi une formation, participé à des séances d’information sur les politiques, puis ont parcouru les couloirs du Parlement pour transmettre le message de l’ACI sur d’importantes questions de politique publique. 

Ce fut le début d’une tradition qui allait devenir l’un des événements de défense des intérêts les plus respectés au Canada, et le réel début des Journées du CAP. 

Rétrospective : 40 ans de succès

Après quatre décennies de défense des intérêts, les courtiers et agents immobiliers et l’ACI ont certainement eu un impact positif sur le logement au Canada. Parmi nos victoires dont nous sommes les plus fiers en matière de défense des intérêts, citons : 

Alors que l’ACI souligne le 40e anniversaire des Journées du CAP en 2025, nous célébrons non seulement les victoires politiques et les moments forts sur la Colline du Parlement, mais aussi les milliers de bénévoles qui ont perpétué cette tradition, qu’ils soient courtiers ou agents immobiliers, ou membres du personnel des chambres et associations.

Leur dévouement est la preuve que la voix des courtiers et agents immobiliers compte et qu’ensemble, nous pouvons façonner un Canada meilleur. 

ACI

L’équipe du Café ACI est responsable du blogue officiel de L’Association canadienne de l’immobilier (ACI). Le blogue est un endroit chaleureux où l’ACI peut communiquer amicalement avec ses membres et lecteurs en leur faisant part de ses idées et perspectives tout en prenant une tasse de café virtuelle.

Commentaires

Laissez un commentaire

Racontez-nous votre histoire.

Au Café ACI, nous cherchons sans cesse les réflexions et l’expertise des courtiers et agents immobiliers. Si vous avez une histoire à raconter, envoyez-nous une proposition.