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Les ventes sur le marché canadien de l’habitation ralentissent en mai

Selon les statistiques publiées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), le marché résidentiel de la revente était au ralenti à l’échelle nationale en mai 2012 par rapport au mois d’avril.

Faits saillants :

Les ventes résidentielles ont diminué de 3,1 % entre avril et mai. Les ventes réelles (non corrigées des variantes saisonnières) ont dépassé de 9 % les résultats atteints en mai 2011. L’augmentation d’une année à l’autre continue de se traduire par le ralentissement des ventes l’an dernier à la suite des modifications apportées aux règlements sur les prêts hypothécaires qui sont entrées en vigueur en mars 2011. Le nombre de maisons nouvellement inscrites a augmenté légèrement de 0,3 % entre avril et mai. Les ventes modérées et une légère montée des nouveaux mandats ont produit un marché de l’habitation mieux équilibré à l’échelle nationale. Le prix moyen des maisons au Canada a accusé un recul de 0,3 % en mai d’une année à l’autre.

Les ventes réalisées par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières au Canada ont diminué de 3,1 % en mai par rapport à avril 2012. Après avoir enregistré la première baisse mensuelle depuis janvier, les ventes se situaient légèrement au-dessus des moyennes des cinq et dix dernières années pour le mois de mai.

« Un retour à un niveau moyen de ventes laisse tout de même le marché canadien de l’habitation en bon état », affirme Wayne Moen, le président de l’ACI. « Le prolongement prévu des taux d’intérêt bas gardera les marchés de l’habitation stables et l’accès à la propriété abordable et à la portée de nombreux acheteurs dans les mois à venir. »

Les ventes ont accusé un recul dans environ 60 % des tous les marchés à l’échelle locale en mai par rapport au mois d’avril, en commençant par la région du Grand Toronto où les ventes sont néanmoins restées au-dessus des niveaux enregistrés pendant une grande partie de l’année dernière. Les baisses mensuelles des ventes ailleurs ont masqué l’amélioration des ventes dans la région d’Ottawa-Gatineau ainsi qu’à Terre-Neuve-et-Labrador.

Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) sont demeurées 9 % au-dessus des niveaux rapportés en mai 2011, et dépassaient également les ventes notées en mai au cours des trois années précédentes par une marge semblable, reflétant les marchés instables du printemps au cours de chacune des quatre dernières années.

Pour le troisième mois d’affilée, le nombre de nouveaux mandats est demeuré sensiblement le même en mai, augmentant d’à peine 0,3 % par rapport au mois précédent. Le nombre de marchés dans lesquels les nouvelles inscriptions ont augmenté ou sont demeurées stables (49) était presque à égalité avec les marchés dans lesquels les nouvelles inscriptions ont baissé (52).

Compte tenu des ventes modérées et d’une légère hausse des nouveaux mandats, le marché de l’habitation était mieux équilibré à l’échelle nationale au mois de mai. Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions qui sert à mesurer l’équilibre du marché s’élevait à 53,4 % en mai 2012, donc un recul de 55,3 % depuis le mois d’avril. Selon le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions qui se situe entre 40 % et 60 %, plus de la moitié de tous les marchés locaux étaient équilibrés en mai.

Le nombre de mois d’inventaire se situait à 5,9 mois à la fin de mai à l’échelle nationale par rapport à 5,7 mois en avril. Le nombre de mois d’inventaire représente le nombre de mois qu’il faudrait compter pour vendre l’inventaire actuel au taux de ventes actuel. Il peut également servir à évaluer l’écart entre l’offre et la demande sur le marché de l’habitation.

Au pays, le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues en mai 2012 se situait à 375 605 $, soit une baisse de 0,3 % comparativement au niveau enregistré à pareille époque l’année dernière. Bien que le prix moyen national soit demeuré sensiblement inchangé depuis le printemps au pays, les prix de vente moyens ont augmenté depuis l’année précédente dans environ 70 % des marchés canadiens locaux.

« L’activité dans la région du Grand Toronto était plus vigoureuse ce printemps qu’elle ne l’était l’année précédente et les maisons haut de gamme se vendent toujours rapidement. Ce marché de l’habitation étant le plus actif et l’un des plus coûteux au pays, il représente toujours le stimulant le plus important dont il faut tenir compte pour établir le prix moyen national; cependant, ce facteur était moins présent au mois de mai », affirme Gregory Klump, l’économiste en chef à l’ACI. Parallèlement, le marché de Calgary soutient le prix moyen national où les ventes et les prix de vente moyens sont en hausse par rapport à mai 2011. Dans l’ensemble, la croissance des prix demeure modeste alors que le marché demeure équilibré dans la plupart des régions canadiennes. »

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