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Le marché résidentiel canadien avance légèrement en janvier

Selon les statistiques publiées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), l’activité du marché résidentiel de la revente a accusé une légère hausse à l’échelle nationale en janvier 2013, par rapport au mois précédent. Les ventes réalisées à l’échelle nationale se sont stabilisées après la chute enregistrée en août dernier, au moment de l’entrée en vigueur des nouveaux règlements hypothécaires.

Faits saillants :

Les ventes résidentielles réalisées à l’échelle nationale ont augmenté de 1,3 % de décembre à janvier. Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 5,2 % inférieures aux résultats obtenus en janvier 2012. Le nombre de nouveaux mandats était en hausse de 1,6 % de décembre à janvier. Le marché résidentiel canadien reste fermement en position d’équilibre. Le prix moyen des maisons a haussé de 2 % au pays d’une année à l’autre en janvier. L’IPP MLS® a progressé de 3,1 % en janvier, ce qui représente le gain le plus modeste depuis avril 2011.

Les ventes de maisons conclues par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières et d’autres systèmes d’inscription coopératifs au Canada étaient en hausse de 1,3 % d’un mois à l’autre en janvier 2013. C’est le cinquième mois d’affilée que les ventes résidentielles ont fait du sur place depuis le mois précédent. (Graphique 1)

Les ventes résidentielles ont repris dans environ la moitié des marchés locaux en janvier comparativement au mois précédent, y compris certains des marchés canadiens les plus actifs. Les ventes mensuelles du Grand Toronto et du Grand Vancouver ont accusé des hausses de 5,6 % et 4,7 % respectivement, tandis que les ventes mensuelles conclues à Edmonton ont progressé de presque 10 %. L’augmentation des ventes a été compensée en partie par les ventes en baisse à Ottawa, dans la vallée du Fraser, à Montréal, Regina, London et St. Thomas, et Calgary.

« Il y a très peu de nouveau à signaler au sujet des ventes à l’échelle nationale; le marché continue à suivre la tendance amorcée aux bas échelons depuis le resserrement des règlements hypothécaires au milieu de 2012 », affirme le président de l’ACI, Wayne Moen. « Cela étant dit, l’activité devient très intéressante parmi les marchés locaux, notamment à Vancouver et Toronto où les ventes s’améliorent, à la surprise de certains. Comme toujours, étant donné que les transactions immobilières s’effectuent à l’échelle locale, les acheteurs et propriétaires-vendeurs auraient intérêt à consulter leur agent ou courtier immobilier afin de mieux comprendre l’évolution du marché où ils résident ou songent à résider. »

Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 5,2 % en dessous des niveaux rapportés en janvier 2012. Environ deux tiers des marchés locaux ont accusé des ventes annuelles à la baisse en janvier. Des exceptions notables sont à signaler, Calgary, Edmonton, Winnipeg, Windsor-Essex et Guelph.

« L’activité à la baisse du marché immobilier d’une année à l’autre a retenu l’attention dernièrement, et à juste titre, étant donné qu’il est beaucoup plus intéressant de suivre cette conjoncture que la tendance des ventes nationales plutôt stable d’un mois à l’autre, par suite des changements apportés l’année dernière aux règlements et lignes directrices sur l’octroi des prêts hypothécaires », affirme Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI. « Si les ventes au pays demeurent près des niveaux recensés en août dernier, les comparaisons d’une année à l’autre se dissiperont petit à petit, à la fin de la vigoureuse saison d’achats conclus au printemps. D’ici là, l’attention sera probablement tournée vers le dynamisme du marché au cours du premier semestre de l’année précédente, comparativement à l’activité moins vigoureuse mais stable constatée depuis à l’échelle nationale. »

Le nombre de nouveaux mandats était en hausse de 1,6 % d’un mois à l’autre en janvier, ce qui représente la première hausse mensuelle depuis septembre.

Les nouveaux mandats ont augmenté dans plusieurs des marchés canadiens les plus vigoureux, notamment celui du Grand Toronto. La hausse mensuelle dans cette région a renversé une tendance semblable à la baisse signalée le mois précédent. Les nouveaux mandats ont également augmenté dans les marchés du Grand Vancouver, de Montréal, de la vallée du Fraser et de l’île de Vancouver et renversé la tendance à la baisse des nouveaux mandats au cours des derniers mois de 2012.

Compte tenu de la légère augmentation des ventes et des nouveaux mandats, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a très peu changé, ayant atteint 50,3 % en janvier par rapport à 50,4 % en décembre. Le ratio est demeuré plutôt constant en six mois. Selon le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions qui se situe entre 40 % et 60 %, environ deux tiers des marchés locaux étaient équilibrés en janvier.

Le nombre de mois d’inventaire, une autre importante mesure de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements, désigne le nombre de mois qu’il faudrait compter pour vendre l’inventaire actuel au taux de ventes actuel. Ce nombre a très peu changé en janvier.

À la fin de janvier 2013, le nombre de mois d’inventaire se situait à 6,6 mois à l’échelle nationale, comparativement aux 6,7 mois d’inventaire noté à la fin de décembre. Le nombre de mois d’inventaire à l’échelle nationale est demeuré entre 6,5 et 6,7 mois depuis août 2012.

Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en janvier 2013 se situait à 354 754 $, soit une augmentation de 2 % par rapport à janvier 2012. Les ventes étaient à la baisse par rapport à l’année précédente dans le marché relativement coûteux du Grand Vancouver, et cela continue à faire baisser le prix moyen national. Si l’on exclut le Grand Vancouver du calcul du prix moyen à l’échelle nationale, on note une augmentation de 3,3 % d’une année à l’autre.

Contrairement au prix moyen, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) n’est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes, il est donc un meilleur indicateur des tendances du prix des propriétés au Canada.

Les indices composés et globaux de l’IPP MLS® ont augmenté de 3,1 % d’une année à l’autre, en janvier. C’était la neuvième fois en autant de mois que les hausses des prix d’une année à l’autre se sont affaiblies, et le taux de croissance était le plus lent depuis avril 2011.

Les hausses des prix des maisons à deux étages et des maisons à un étage se sont affaiblies d’une année à l’autre, passant à 4,4 % et 3,6 % respectivement. Par contre, le taux de croissance sur 12 mois a été constant dans le secteur des appartements, soit 1,2 %, et a repris à l’échelon des maisons en rangée, s’établissant à 2,2 %.

Même si la progression la plus rapide de l’IPP MLS® a eu lieu à Regina (8,8 % en 12 mois), la hausse était la moins importante depuis décembre 2011. La croissance des prix s’est également modérée dans la région du Grand Toronto (3,8 % en 12 mois) et la région du Grand Montréal (2,6 % en 12 mois).

Par contre, en 12 mois, l’IPP MLS® a augmenté de 8,0 % à Calgary et de 0,7 % dans la vallée du Fraser. Dans le Grand Vancouver, il a affiché une baisse de 2,8 % d’une année à l’autre en janvier.

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VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données sur les principaux marchés et sur les ventes MLS® réalisées à l’échelle nationale le mois précédent.

L’ACI tient à signaler que le prix moyen s’avère pratique pour déterminer les tendances au cours d’une période de temps, mais qu’il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d’une région géographique à l’autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.

Le système MLS® est un système de commercialisation coopératif exploité seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d’assurer la diffusion maximum des propriétés à vendre.

L’Association canadienne de l’immeuble (ACI), l’une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, représente les intérêts de plus de 106 000 courtiers et agents immobiliers, qui relèvent de plus de 100 chambres et associations immobilières.

Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.

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