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Au Canada, les ventes résidentielles augmentent de nouveau en septembre

Ottawa (Ontario), le 15 octobre 2019 – Selon les statistiques publiées aujourd’hui par L’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont connu une légère hausse en septembre 2019.

Faits saillants

  • En septembre, les ventes résidentielles ont augmenté de 0,6 % à l’échelle nationale, d’un mois à l’autre.
  • Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont affiché une hausse de 15,5 % d’une année à l’autre.
  • Le nombre de propriétés nouvellement inscrites a baissé de 0,6 % d’un mois à l’autre.
  • L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 0,5 % d’un mois à l’autre et de 1,3 % d’une année à l’autre.
  • Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays a augmenté de 5,3 % d’une année à l’autre.

Les ventes résidentielles effectuées par l’entremise des systèmes MLS® canadiens ont augmenté pour le septième mois consécutif. Elles sont donc d’environ 18 % supérieures au plus bas résultat enregistré en six ans, atteint en février 2019, mais tout de même plus de 8 % inférieures aux plus hauts résultats, enregistrés en 2016 et en 2017. (Graphique A)

Les ventes ont augmenté légèrement dans un peu plus de la moitié des marchés locaux, et principalement dans le Grand Vancouver et la vallée du Fraser (qui, ensemble, constituent le Lower Mainland de la Colombie-Britannique).

Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont affiché une hausse de 15,5 % d’une année à l’autre, reflétant des ventes faibles réalisées en septembre 2018, combinées à un regain d’activité observé cette année. Les transactions résidentielles étaient en hausse par rapport à l’année dernière sur tous les plus importants marchés urbains du Canada, notamment ceux du Lower Mainland de la Colombie-Britannique, de Calgary, d’Edmonton, de Winnipeg, du Grand Toronto, d’Hamilton-Burlington, d’Ottawa et de Montréal.

« À l’échelle nationale, les ventes ont commencé à se redresser au cours des derniers mois », indique Jason Stephen, président de l’ACI. « Cela dit, l’immobilier est tout à fait local. La force avec laquelle les ventes et les prix bondissent varie considérablement en fonction du type de logement, de la région et du segment de prix. Un courtier ou agent immobilier membre de l’ACI est le mieux placé pour connaître le marché, et demeure votre meilleure source d’information et votre meilleur guide au moment de négocier l’achat ou la vente d’une propriété », précise-t-il.

« Les ventes de propriétés et les prix s’améliorent après avoir connu un affaiblissement important sur plusieurs marchés immobiliers », affirme Gregory Klump, économiste en chef de l’ACI. « La durée de la reprise actuelle des ventes résidentielles dépendra de la croissance économique, qui est freinée par l’incertitude liée au commerce et aux investissements commerciaux. »

Le nombre de nouvelles inscriptions a reculé de 0,6 %. La faible augmentation des ventes, combinée à la légère baisse de nouvelles offres de propriétés a resserré le ratio des ventes nationales par rapport aux nouvelles inscriptions à 61,3 % en septembre. Cette mesure continue de dépasser la moyenne à long terme de 53,6 %. À ce stade, cette mesure témoigne toujours de l’équilibre du marché, mais favorise davantage les propriétaires-vendeurs que les acheteurs.

La meilleure façon d’évaluer si les conditions locales favorisent les acheteurs ou les propriétaires-vendeurs est de déterminer dans quelle mesure et pendant combien de temps l’équilibre du marché est supérieur ou inférieur à sa moyenne à long terme. Le résultat qui se situe à l’intérieur d’un écart type de la moyenne à long terme indique généralement un équilibre des conditions du marché.

Si l’on effectue une comparaison entre le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions et la moyenne à long terme, environ 75 % de l’ensemble des marchés locaux étaient en équilibre en septembre 2019, notamment le Grand Toronto et le Lower Mainland de la Colombie-Britannique. Quant aux autres marchés, le ratio était favorable aux propriétaires-vendeurs dans tous les marchés immobiliers, à l’exception de Saskatoon et du sud-est de la Saskatchewan.

Par ailleurs, le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande. Il représente le temps qu’il faudrait compter pour vendre toutes les propriétés offertes au taux de vente actuel.

On comptait 4,5 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de septembre 2019, soit le niveau le plus bas depuis décembre 2017. Cette mesure de l’équilibre du marché accuse un recul de plus en plus important en dessous de sa moyenne à long terme, soit 5,3 mois.

En ce qui concerne le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions, le nombre de mois d’inventaire indique toujours un marché équilibré, mais favorise légèrement les propriétaires-vendeurs. Cependant, les mesures nationales de l’équilibre du marché continuent de masquer d’importantes variations régionales.

Le nombre de mois d’inventaire dépasse largement la moyenne à long terme dans les provinces des Prairies, ainsi qu’à Terre-Neuve-et-Labrador, ce qui donne amplement de choix aux acheteurs dans ces régions. En revanche, la mesure demeure bien en deçà des moyennes à long terme pour les provinces de l’Ontario, du Québec et des Maritimes, ce qui entraîne une forte concurrence parmi les acheteurs et crée un contexte favorable à la hausse des prix. Parallèlement, la mesure est bien équilibrée dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique; il est donc probable que les prix s’y stabiliseront.

L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a augmenté de 0,5 % d’un mois à l’autre en septembre 2019. Il s’agit du quatrième gain consécutif de l’Indice.

En septembre, les résultats désaisonnalisés de l’IPP MLS® étaient en hausse par rapport au mois précédent, et ce, dans 13 des 18 marchés mesurés par l’Indice. (Tableau 1)

Au cours des derniers mois, les prix des propriétés se sont généralement stabilisés dans le Lower Mainland et dans les Prairies, une mesure qui, jusqu’à tout récemment, était en baisse. Parallèlement, les prix ont commencé à rebondir sur les marchés de la région du Grand Golden Horseshoe et à rattraper les prix qui continuent de grimper sur les marchés du logement à l’est de celui-ci.

Une comparaison des prix des propriétés à ceux de l’année dernière révèle d’importantes variations d’une province à l’autre; notamment une baisse des prix dans l’ouest et une hausse des prix dans l’est du Canada.

En septembre 2019, l’IPP MLS® global et composé réel (non désaisonnalisé) a connu une hausse d’une année à l’autre de 1,3 %. Il s’agit de la plus importante hausse d’une année à l’autre depuis décembre 2018. (Graphique B)

Les prix des propriétés dans le Grand Vancouver et la vallée du Fraser demeurent les plus bas comparativement à ceux de l’année précédente (-7,3 % et -4,8 %, respectivement), cependant les baisses sont moins marquées. Ailleurs en Colombie-Britannique, les prix des propriétés sur l’île de Vancouver et dans la vallée de l’Okanagan ont enregistré des hausses d’une année à l’autre (+4 % et +1,1 % respectivement), et ont légèrement augmenté à Victoria (+0,4 %, d’une année à l’autre).

En septembre, les marchés des Prairies ont affiché des baisses de prix allant de 1 % à 4 % d’une année à l’autre, tandis que la croissance des prix d’une année à l’autre s’est accélérée de nouveau avant l’inflation globale des prix à la consommation dans la majeure partie du Grand Golden Horseshoe. Parallèlement, la croissance des prix s’est poursuivie sans interruption au cours des dernières années à Ottawa, Montréal et Moncton.

Toutes les catégories de propriétés de référence suivies par l’Indice ont affiché une hausse d’une année à l’autre en août 2019, et les gains se sont multipliés en septembre. Les prix des maisons unifamiliales à deux étages ont augmenté de façon générale, de 1,7 % d’une année à l’autre. Les prix des maisons unifamiliales à un étage ont augmenté de 1,4 % d’une année à l’autre, tandis que les prix des maisons en rangées et des appartements ont augmenté de 0,4 % et de 0,7 % respectivement.

L’IPP MLS® est le meilleur moyen d’évaluer les tendances des prix, puisque les moyennes sont sujettes à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.

Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays en septembre 2019 se situait à environ 515 500 $, soit une hausse de 5,3 % comparativement au même mois l’année dernière.

Le prix moyen national est fortement marqué par les ventes dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, deux des marchés les plus actifs et les plus chers au Canada. Si l’on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen national baisse de près de 116 000 $ pour s’établir à un peu moins de 397 000 $ et réduit la hausse d’une année à l’autre à 3,3 %.

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VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données des systèmes MLS® sur les principaux marchés et les ventes réalisées à l’échelle nationale le mois précédent.

L’ACI tient à signaler que le prix moyen peut servir à déterminer les tendances au cours d’une période, mais qu’il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d’une région géographique à l’autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.

Les systèmes MLS® sont des systèmes de commercialisation coopératifs exploités seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d’assurer la diffusion maximale des propriétés à vendre.

L’Association canadienne de l’immeuble (ACI) est l’une des plus grandes associations commerciales à vocation unique au Canada, et représente plus de 130 000 courtiers et agents immobiliers détenteurs du titre REALTOR®, lesquels sont répartis parmi 90 chambres et associations immobilières.

Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.

Pour de plus amples renseignements, communiquez avec :

Pierre Leduc, Relations auprès des médiasL’Association canadienne de l’immeubleTéléphone : 613-237-7111 ou 613-884-1460Courriel : pleduc@crea.ca

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