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Les ventes résidentielles ont augmenté au Canada en mars

Selon les statistiques publiées aujourd'hui par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont grimpé d'un mois à l'autre à l'échelle nationale en mars 2013, mais sont demeurées bien en dessous des niveaux rapportés il y a un an.

Faits saillants :

Les ventes résidentielles ont augmenté de 2,4 % au pays de février à mars. Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 15,3 % inférieures aux résultats atteints en mars 2012. Le nombre de maisons nouvellement inscrites a grimpé de 3,2 % de février à mars. Le marché résidentiel canadien reste fermement en position d'équilibre. Le prix de vente moyen au Canada a accusé une hausse de 2,5 % d'une année à l'autre en mars. L'IPP MLS® a augmenté de 2,2 % en mars, soit son plus faible gain en plus de deux ans.

Le nombre de ventes de maisons conclues par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières et d'autres systèmes d'inscription coopératifs au Canada était en hausse de 2,4 % d'un mois à l'autre en mars 2013.

Les ventes résidentielles se sont améliorées dans plus de la moitié des marchés locaux entre février et mars, notamment par des gains dans le Grand Vancouver, la vallée du Fraser, Calgary, le Grand Toronto, Montréal, Saskatoon, Hamilton-Burlington et Kitchener-Waterloo.

« Les ventes sont demeurées relativement stables à l'échelle nationale depuis l'été dernier », fait savoir Laura Leyser, la présidente de l'ACI. « Pendant que le marché printanier reprend de la vigueur, nous surveillerons l'activité de près pour voir si la hausse des ventes en mars marque le début d'une tendance vers l'amélioration. Entre-temps, il est important de se souvenir que les conditions sur les marchés locaux peuvent souvent différer de ce qui est enregistré à l'échelle nationale; les acheteurs et les propriétaires-vendeurs auraient réellement intérêt à en parler avec leur agent ou courtier immobilier afin de mieux comprendre l'évolution du marché où ils résident ou songent à résider. »

Les ventes en mars ont été limitées par le congé de Pâques et la fin de semaine complète qui s’est ajoutée à la fin du mois, ce que l'on appelle « l'effet des variations du nombre de jours ouvrables », et du fait que ces deux facteurs retiennent généralement les ventes. La désaisonnalisation exclut les variations saisonnières normales et l'effet des variations du nombre de jours ouvrables qui pourraient autrement influencer les données. La désaisonnalisation met les données sur un pied d’égalité afin que des données enregistrées pendant deux mois puissent être comparées significativement entre elles et avec les fondements économiques sous-jacents.

« Les facteurs entourant Pâques et les variations du nombre de jours ouvrables se sont regroupés pour en fait réduire les ventes en mars », déclare Gregory Klump, l'économiste en chef à l'ACI. « Les ventes dans les mois à venir nous révéleront si l'amélioration mensuelle des ventes désaisonnalisées en mars reflète des facteurs de désaisonnalisation techniques ou une amélioration fondamentale de la demande. »

« Cela étant dit, les facteurs qui ont compressé les ventes en mars n'étaient pas en jeu au cours du même mois l'année dernière, ce qui mène à croire que l'écart entre les ventes en mars cette année et en mars l'année dernière serait plus large que ce qu'il était en février. Que l'écart se soit en fait amélioré quelque peu révèle la ténacité de la demande de logements au Canada », ajoute M. Klump.

Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient 15,3 % en dessous des niveaux rapportés en mars 2012, par rapport à la baisse des ventes de 15,9 % d'une année à l'autre, notée en février. Même si les transactions étaient moins nombreuses que les résultats atteints l'année dernière dans au-delà de 90 % des marchés locaux, l'écart s'est rétréci dans un certain nombre de grands marchés urbains, y compris dans le Grand Vancouver, Calgary, Regina, Saskatoon, Montréal et Québec. Comme en février, Edmonton a été le seul grand marché urbain dans lequel les ventes mensuelles ont surpassé les niveaux rapportés à la même période l'année dernière.

« L'analyse continuera probablement à se concentrer sur la façon dont les ventes sont demeurées basses par rapport à l'année dernière, mais cela ne devrait surprendre personne étant donné que les règlements et les lignes directrices sur l’octroi des prêts hypothécaires n'avaient encore été resserrés à ce moment-là », affirme M. Klump. « Depuis que ces facteurs sont entrés en vigueur, les ventes résidentielles sont restées relativement stables à l’échelle nationale, malgré la hausse des ventes désaisonnalisées en mars. »

Le nombre de maisons nouvellement inscrites a grimpé de 3,2 % d'un mois à l'autre en mars. Les nouveaux mandats ont augmenté dans environ les deux tiers des marchés locaux, en commençant par le Grand Toronto, Montréal, London et St. Thomas, et Calgary.

Compte tenu de l’augmentation en tandem des ventes et des nouveaux mandats, le ratio national des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a très peu changé, ayant atteint 49,9 % en mars par rapport à 50,3 % en février. Cette mesure est demeurée relativement constante au cours des huit derniers mois. Selon le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situant entre 40 % et 60 %, un peu plus de 60 % des marchés locaux étaient équilibrés en mars.

Le nombre de mois d'inventaire est une autre importante mesure de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Le nombre de mois en inventaire désigne le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre l'inventaire actuel au taux de ventes actuel. Ce nombre avait trop peu changé en mars.

À l'échelle nationale, le nombre de mois d'inventaire se situait à 6,5 mois à la fin de mars 2013. Cela représente une baisse par rapport aux 6,7 mois d'inventaire rapportés à la fin de février, à la suite de la hausse des ventes et de la troisième baisse consécutive dans l'ensemble de la demande de maisons à vendre. « Le nombre de mois d’inventaire demeure élevé, mais stable, dans le sillage des récentes modifications apportées aux règlements hypothécaires et aux lignes directrices sur l’octroi des prêts », précise M. Klump.

Au pays, le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues en mars 2013 s’élevait à 378 532 $, soit une hausse de 2,5 % par rapport aux résultats obtenus au cours du même mois l'année dernière.

Les ventes à la baisse par rapport à l'année dernière dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto continuent d'exercer une force gravitationnelle sur le prix moyen national, mais des gains notés à Calgary et à Edmonton exercent davantage de pression sur le prix moyen au pays.

Comme élément de preuve, si l'on exclut le Grand Vancouver et le Grand Toronto du calcul du prix moyen national, on obtient une augmentation de 4,3 % d’une année à l'autre, tandis que si l'on exclut uniquement Calgary et Edmonton, on note une hausse d'à peine 1,9 % d'une année à l'autre.

Contrairement au prix moyen, l'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) n'est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes. Pour cette raison, il est un meilleur indicateur des tendances du prix des propriétés au Canada.

Les indices composés et globaux de l'IPP MLS® ont augmenté de 2,2 % d'une année à l'autre, en mars. Cela représente la onzième fois en autant de mois que le gain d'une année à l'autre s’est affaibli, et le taux de croissance le plus lent en plus de deux ans.

Le taux de croissance des prix d'une année à l'autre a diminué dans tous les types de propriétés de référence que couvre l'indice. Les hausses des prix sont demeurées les plus fortes dans le cas des maisons unifamiliales à un étage (3,4 %), suivies des maisons unifamiliales à deux étages (2,5 %), des maisons en rangée (2,1 %) et des appartements (0,4 %).

La croissance des prix d'une année à l'autre de tous les genres de propriétés de référence regroupés de l'IPP MLS® global a également ralenti dans tous les marchés que couvre l'indice.

La progression la plus rapide de l’IPP MLS® a encore été enregistrée à Calgary (7,7 %), suivie de Regina (4,2 %), du Grand Toronto (2,9 %), du Grand Montréal (2,0 %) et de la vallée du Fraser (0,1 %). Dans le Grand Vancouver, l'IPP MLS® s'est détérioré davantage, affichant une chute de 3,9 % d'une année à l'autre en mars.

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VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données sur les principaux marchés et sur les ventes MLS® réalisées à l'échelle nationale le mois précédent.

L'ACI tient à signaler que le prix moyen s'avère pratique pour déterminer les tendances au cours d'une période de temps, mais qu'il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d'une région géographique à l'autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.

Le système MLS® est un système de commercialisation coopératif exploité seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d'assurer la diffusion maximum des propriétés à vendre.

L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, représente les intérêts de plus de 106 000 courtiers et agents immobiliers, qui relèvent de plus de 90 chambres et associations immobilières.

Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.

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