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Nouvelles prévisions de l'ACI sur le marché de la revente

L'Association canadienne de l'immeuble (ACI) a mis à jour ses prévisions des ventes résidentielles qui seront réalisées par l'entremise des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes en 2014 et 2015.

Puisque les taux hypothécaires demeurent à des bas historiques depuis l'été, le marché est resté plus vigoureux pendant sur une période plus longue qu'on ne l'avait prévu auparavant et il ne montre aucun signe manifeste d'affaiblissement.

Par conséquent, les prévisions sur les ventes annuelles de 2014 et 2015 ont été révisées à la hausse. La révision à la hausse des ventes nationales au cours de ces deux années provient presque entièrement de la force et du dynamisme des ventes dans la plupart des marchés de la Colombie-Britannique et dans une grande partie de l'Ontario, surtout la région du grand Golden Horseshoe.

En Colombie-Britannique, le bas niveau historique des taux d'intérêt a contribué à une augmentation généralisée du nombre de maisons qui ont changé de main cette année, bien que l'accroissement des ventes au-delà de la moyenne sur dix ans ne soit que récent. En Ontario, une forte demande a coïncidé avec une augmentation des inscriptions, ce qui avait occasionné un resserrement de l'offre au cours des dernières années. Dans les deux provinces, l'augmentation que les ventes ont connue récemment a duré plus longtemps que prévu et ne présente que peu de signes de diminution. Ensemble, la Colombie-Britannique et l'Ontario représentent plus de la moitié des ventes nationales et sont en grande partie responsables de la révision à la hausse des prévisions en matière de ventes nationales attendues.

On prévoit maintenant que les ventes atteindront 481 300 logements en 2014, ce qui se traduit par une augmentation annuelle de 5,1 %. Bien que ces chiffres situent les ventes annuelles à un niveau de 8 % inférieur au record atteint en 2007, il s'agit là des ventes annuelles les plus vigoureuses depuis.

L'activité de 2014 se situe un peu au-dessus, mais encore largement dans les limites, de sa moyenne sur 10 ans. Malgré des périodes d'instabilité mensuelle depuis la récession de 2008-2009, les ventes annuelles sont demeurées stables et plutôt près de la moyenne sur 10 ans. Cette stabilité s’oppose vivement à la croissance rapide des ventes qu'on a connue au début des années 2000, avant la récession (Graphique A).

On s'attend à ce que la Colombie-Britannique affiche la plus importante augmentation annuelle des ventes (14,5 %) et à ce qu'elle soit suivie de près par l'Alberta (9,3 %). La demande dans ces deux provinces se situe à des sommets jamais atteints au cours des dernières années. Les ventes annuelles enregistrées en Ontario devraient se chiffrer à 3,6 % au-dessus des niveaux de 2013.

Les ventes prévues en Saskatchewan (+1,8 %), au Manitoba (+0,8 %), au Québec (-0,1 %), au Nouveau-Brunswick (-0,8 %), et à l'Île-du-Prince-Édouard (aucun changement) devraient se maintenir près des niveaux atteints en 2013. Cette année, on s'attend à ce que les ventes en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador diminuent respectivement de 3,9 % et 4,7 %.

En 2015, les exportations, la croissance de l'emploi et les revenus devraient s'améliorer au Canada, alors qu'on prévoit que les taux d'intérêt hypothécaires augmentent seulement très peu. Ces facteurs opposés devraient profiter aux marchés du logement où la demande s'est révélée plus faible et les prix sont restés plus abordables. Les ventes dans les marchés relativement moins abordables sont susceptibles d'être plus sensibles à des taux hypothécaires plus élevés.

On s'attend à ce que les ventes à l'échelle nationale atteignent 485 200 logements en 2015, ce qui représente une autre hausse annuelle de 0,8 %. Bien que les ventes à l'échelle nationale doivent atteindre leur sommet cette année et tendre à la baisse au cours de 2015, on ne prévoit pas un retour aux niveaux affaiblis enregistrés au premier trimestre de 2014.

La Nouvelle-Écosse devrait connaître l'accroissement le plus rapide de ses ventes (+2,6 %), suivie du Nouveau-Brunswick (+2,9 %). Le Québec (+1,2 %), l'Ontario (1,1 %), la Colombie-Britannique (0,5 %) et l'Alberta (0,1 %) ne devraient voir que peu de changement pour l'année, ce qui reflète une tendance à la hausse en 2014 suivie d'une tendance au ralentissement en 2015.

Les prévisions comportent un certain nombre de risques à la hausse et de risques à la baisse.

En Colombie-Britannique et en Ontario, on s'attend encore à ce que les ventes soient freinées en raison de l'abordabilité des maisons unifamiliales. Par contre, vu que les ventes de la Colombie-Britannique se trouvent seulement à des niveaux moyens, elles peuvent encore s'accroître avant que la hausse des taux d'intérêt ne commence à réduire l'abordabilité de façon importante. Les ventes de l'Ontario peuvent également rester plus vigoureuses que prévu si les nouvelles inscriptions continuent à entrer sur le marché à des niveaux supérieurs à des endroits et dans des segments du marché où un manque d'offre au cours des dernières années a contenu la demande.

De plus, l'indice de confiance des consommateurs et la croissance de l'emploi dans les Prairies pourraient subir une pression vers le bas, tout dépendant du niveau de diminution des prix du pétrole et des matières premières hors énergie et de la durée de cette diminution.

La Saskatchewan et le Manitoba devraient afficher des baisses de ventes respectives de 0,7 % et de 0,9 % en 2015. Les deux provinces connaissent des niveaux d'offre plus élevés que la normale et leurs ventes ont fait preuve de modération dernièrement.

Le prix moyen à l'échelle nationale se situe essentiellement au niveau attendu depuis le printemps; les deux dernières prévisions de l'ACI demeurent donc pratiquement inchangées.

On s'attend à ce que le prix résidentiel moyen à l'échelle nationale augmente de 6 % pour atteindre 405 500 $ en 2014 et à des pourcentages de gains de prix semblables en Colombie-Britannique, en Alberta et en Ontario. La Saskatchewan et le Manitoba devraient afficher des augmentations de près de 3 %. Quant à Terre-Neuve-et-Labrador et à l'Île-du-Prince-Édouard, on prévoit que le prix moyen des maisons augmentera d'un peu plus de 1 % cette année. Pour sa part, celui du Québec devrait s'accroître d'un peu moins de 1 %. On s'attend à un recul des prix de près de 0,5 % au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse.

Le prix moyen à l'échelle nationale devrait augmenter encore de 0,9 % en 2015 pour atteindre 409 300 $. L'Alberta et le Manitoba sont les provinces où l'on s'attend à ce que les prix moyens augmentent de presque 2 % en 2015, suivies de près par l'Ontario à 1,3 %. Dans les autres provinces, on prévoit que les prix moyens restent stables, en augmentant de moins d'un point de pourcentage.

À propos de l’Association canadienne de l’immeuble

L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales à vocation unique du Canada, représente plus de 109 000 courtiers et agents immobiliers répartis parmi plus de 100 chambres et associations immobilières.

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Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Pierre Leduc, Relations auprès des médiasL’Association canadienne de l’immeubleTél. : 613-237-7111 ou 613-884-1460Courriel : pleduc@crea.ca

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